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Depuis l’« âge d’or » des journaux nationaux marocains dans les années 1980 et 1990, Berrada a constaté que le nombre d’exemplaires de journaux vendus par jour est passé de 500 000 à seulement 120 000 aujourd’hui, dans un pays qui compte plus de 35 millions habitants. Les médiasindiquent que les lecteursd’aujourd’huicherchent des informations rapideset qu’ils sont plus attirés par les photos et les vidéos. Ces derniers sont aussi moins enclins à creuser pour comprendre l’historique des informations.
Berrada a également déploré la prolifération des organes d’information en ligne au Maroc, qui représentent actuellement 400 journaux électroniques. La croissance de l’information en ligne « éloigne le lecteur de la presse papier et, par conséquent, précipite son déclin », souligne-t-il. Pour lui, la presse traditionnelle du royaume suit un « modèle économique fragile » centré de manière malsaine sur la publicité. Notons que Berrada est une figure emblématique du journalisme marocain depuis les années 1970, qu’il a publié « Correspondance de la presse » et fondé Sapress. Il a également reçu le premier Grand Prix national de la presse du Maroc en 2003.
Par ailleurs, le journaliste a appelé les journaux à restructurer leurs entreprises afin d’avoir une « vision claire » de la manière dont ils doivent se moderniser. Les journaux nationaux ne font pas, selon lui,assez d’efforts pour maintenir à niveau leurs chiffres de distribution. Il s’est plaint en outre que ces statistiques ne correspondent pas aux progrès du développement du Maroc ni aux « ambitions » des éditeurs. Berrada a salué par la suite les journaux nationaux pour leur rôle « honorable » dans la défense des intérêts du pays malgré leurs financements limités.
Parallèlement aux défis de financement et de durabilité auxquels la presse marocaine est confrontée, l’organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) a signalé les conditions difficiles des journalistes au Maroc. En effet,RSF a placé le royaume au 135e rang sur les 180 pays, dontla liberté de la presse a étéévaluée en 2019. L’organisation dénonce en plus qu’un certain nombre de journalistes ont été victimes de « harcèlement judiciaire » et que le gouvernement a expulsé plusieurs journalistes étrangers.
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