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Ce dimanche 10 novembre, suite aux réclamations de l’armée et de la police, le président bolivien, Evo Morales, au pouvoir depuis 2006, a annoncé sa démissionaprès trois semaines de manifestations sociales. « Je renonce à mon poste de président », a-t-il déclaré à la télévision, ajoutant qu’il a été « victime d’un coup d’État ». Au Venezuela, en Argentine et au Brésil, des personnalités politiques de gauche ont utilisé le même langage pour condamner le renversement de Morales.
Cette décision a été prise après une journée mouvementée. En effet, le chef de l’État Evo Morales avait annoncé le dimanche 10 novembre qu’il allait lancer un nouveau scrutin, répondant ainsi à lademande de l’Organisation des États américains (OEA). Président depuis quatorze ans, il avait refusé de renoncer au pouvoir, soulignant qu’il a remporté un quatrième mandat aux élections du 20 octobre 2019, malgré les soupçons d’une « fraude électorale » qui ont déclenché des manifestations dans les principales villes du pays. Toutefois, le chef de l’armée du pays a appelé à la démission d’Evo Morales, affirmant qu’une telle démarcheétait nécessaire pour restaurer le calme dans le pays.
Des milliers de Boliviens sont descendus dans les rues pour célébrer la démission du président ainsi que la fin de près de trois semaines de violentes manifestations, qui ont fait trois morts et 383 blessés.
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