Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Avec moins de 3 % de croissance, il ne faut pas espérer des miracles sur le marché du travail. L’économie a créé 143 000 postes nets à fin septembre 2019 sur douze mois. C’est 58 000 emplois en moins par rapport à la même période l’année précédente.
L’agriculture et l’industrie en berne
Cette contre-performance est en grande partie imputable à la mauvaise campagne agricole. Qui dit mauvaise campagne agricole dit hécatombe au niveau de l’emploi en milieu rural. Les pertes enregistrées dans le secteur agriculture, forêt et pêche totalisent 204 000 postes, dont 202 000 en milieu rural. De façon générale, 119 000 emplois ont été détruits en milieu rural. Ces pertes ont été contrebalancées par la création de 262 000 postes en ville. Même à ce niveau, l’on peut s’interroger sur la qualité des jobs. Le secteur commerce, réparation automobile et motocycles, en est le principal pourvoyeur. L’industrie, elle, détruit des emplois.
Un chômage persistant malgré les investissements
À fin septembre 2019, plus de 1,1 million de Marocains étaient au chômage, soit 9,4 % de la population active. La situation est variée selon le lieu de résidence, la catégorie d’âge, la qualification. Le taux de chômage se situe à 4,5 % en milieu rural et 12,7 % en ville. Il s’établit à 26,7 % chez les jeunes de 15-24 ans et à 15,5 % chez les diplômés. Au niveau régional, le chômage touche plus durement les régions du Sud et du Nord qui affichent des niveaux supérieurs à la moyenne nationale. Il s’affiche à 15,5 % pour les régions du Sud. Les projets d’investissements en cours dans les provinces du Sud vont contribuer à dynamiser l’économie régionale et à créer des opportunités pour les jeunes. Au total 80 milliards de DH y seront engagés sur la période 2016-2021. Plusieurs projets d’envergure sont programmés pour 2020 notamment la construction du Port Atlantique de Dakhla, les parcs éoliens de Tiskrad et Boujdour, un CHU à Laâyoune…
Les investissements dans les autres régions devront aussi créer des ouvertures pour les entreprises et indirectement stimuler l’emploi. Le taux de chômage atteint 14,2 % dans l’Oriental, 11,7 % dans le Souss-Massa, 11,2 % à Tanger-Tetouan-Al Hoceima. Dans la région Casablanca-Settat, le poumon de l’économie marocaine, le taux de chômage s’élève à 9,8 %, le même niveau qu’à Rabat-Salé-Kénitra. Le niveau le plus faible se trouve à Beni Mellal-Khénifra.
La moitié des chômeurs sont en quête d’un premier job dont 2/3 depuis au moins un an (chômage de longue durée). Par ailleurs, près de 28 % des chômeurs se sont retrouvés dans cette situation suite à un licenciement ou à l’arrêt de l’activité de leur entreprise. Ce dernier point est l’une des conséquences fâcheuses des défaillances d’entreprises et quelque part donc des délais de paiement.
Temps de lecture : 3 minutes
HCP : perspectives actuelles et futures pour l’industrie et la constructionSelon les évaluations des dirigeants d'entreprise pour le dernier trimestre de 2023, l'industrie manufacturière a enregistré une croissance.… |
CapAccess, un produit pour réinventer le financement des PMELors d'une cérémonie officielle tenue hier à Casablanca, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement (FM6I) a inauguré le programme CapAccess… |
CFG Bank : la digitalisation tous azimuts (ITW)LeBrief : Quel est l’apport de la transformation digitale pour le secteur bancaire ? Salim Rais : Depuis quelques années, le secteur bancair… |
Etude de cas : utilisation du RPA dans le domaine de la gestion des documentsDans le domaine bancaire, la manipulation de divers documents, tels que les contrats, les relevés bancaires et les formulaires, est courante… |
Comment transformer profondément les processus bancaires grâce au RPALa transformation numérique a profondément remodelé le paysage bancaire, avec l'émergence de technologies novatrices dédiées à l'amélioratio… |
Comment atteindre l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire ?La recherche constante d'efficacité opérationnelle, tout en maîtrisant les coûts, est au cœur des préoccupations des institutions financière… |
Pourquoi viser l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire marocain ?Contexte et enjeux Stratégiques Le secteur bancaire marocain se trouve aujourd’hui à un carrefour critique, confronté à des défis majeurs en… |
Ramadan 2024 : le point sur les prix des produits de baseÀ l’approche du mois sacré de Ramadan, les consommateurs peuvent entrevoir une note d’optimisme dans leurs préparatifs culinaires. En effet,… |