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Réunion CGEM : des annonces importantes de Laftit et Benchaaboun

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Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur et Mohamed Benchaaboun, ministre de l’Économie et des finances étaient les invités de la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) ce lundi 4 novembre 2019. Organisée sous le thème « Projet de Loi de Finances 2020 : pour la consolidation de la confiance et la relance de l’investissement », la réunion a évidemment abordé le PLF2020, mais c’est une annonce de Laftit sur les centres régionaux d’investissement (CRI) qui a particulièrement retenu l’attention de l’audience.

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Les centres régionaux d’investissement (CRI) ne donneront plus de dérogations au secteur immobilier et c’est le ministre de l’intérieur lui-même qui a annoncé cette nouvelle. « Durant les 6 dernières années, les CRI sont devenus une machine à fabriquer des dérogations. Ce qui n’est pas leur rôle à la base. Le foncier de l’état, très demandé par le secteur de l’immobilier, sera exclusivement consacré aux investissements productifs pour permettre le décollage de l’investissement », souligne Laftit. Le ministre de l’Intérieur a mentionné que l’objectif principal de cette démarche est de faire décoller le marché de l’emploi au Maroc, rapporte le site ecoactu.

Laftit a fait savoir que les premiers CRI verront le jour la semaine prochaine et que leurs patrons seront nommés ce jeudi au conseil du gouvernement. Une annonce qui risque de faire grincer les professionnels du secteur immobilier au Maroc. Ces nouveaux CRI seront guidés par les walis des régions.

Benchaâboun: « le secteur privé doitpublier les délais de paiement »

Lors de sa prise de parole, le ministre de l’Économie Mohamed Benchaâboun s’est adressé aux entreprises privées leur demandant de « jouer le jeu » pour régler les problèmes de recouvrement. « Si on veut que l’économie soit irriguée, il ne faut pas que l’argent soit bloqué. Les entreprises privées doivent à leur tour publier les délais de paiement », déclare Benchaâboun.

En ce qui concerne le secteur public,il a souligné avoir honoré ses engagements en commençant à publier depuis le 31 octobre dernier les délais de paiement déclarés par les entreprises et établissements publics. Le ministre a également promis d’introduire des mesures de restructuration des entreprises via des amendements du Projet de loi de finances 2020, rapporte l’Économiste.

Pour sa part, le nouveau président par intérim de la CGEM, Mohamed Bachiri, a fait part au ministre des remarques du patronat par rapport au PLF2020. S’exprimant au nom des membres de la CGEM, Bachiri dit regretter le retard pris dans la publication de la loi-cadre fiscale, rapporte le360. « Le PLF 2020 devait retranscrire les premières orientations de la vision issue de la loi-cadre, mais plusieurs recommandations retenues lors des dernières assises de la fiscalité n’ont pas encore été planifiées », indique Bachiri.

Le président par intérim recommande plusieurs modifications au PLF dont : la baisse de l’IS pour tous les secteurs d’activité, l’accélération du désengagement de l’État de certains secteurs, des mesures d’encouragement au décollage des start-up, la promotion de la recherche et développement au sein des entreprises ainsi que la digitalisation et la dématérialisation des processus afférents à l’investissement. Pour rappel, plus de 200 chefs d’entreprises ont assisté à cette rencontre. La première de son genre sous l’ère Bachiri.

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