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Des pluies torrentielles ont frappé le pays pendant plusieurs jours, provoquant le débordement de la rivière Oubangui et de ses affluents. « Le dernier bilanrévèle que28 000 personnes sont sans abri » dans l’ancienne colonie française, a indiqué le président de la Croix-Rouge centrafricaine, Antoine Mbao-bogo, à l’AFP, ajoutant que des quartiers entiers ont été « submergés ».
Dans la capitale Bangui, qui compte environ un million d’habitants, les maisons en terre se sont complètement dissoutes lors des inondations. « Aujourd’hui, notre pays, et pas seulement la ville de Bangui, est confronté à une énorme catastrophe naturelle », a souligné le porte-parole du gouvernement, Ange-Maxime Kazagui, dans un discours télévisé lundi soir. « La rivière Oubangui a débordé et ses ruisseaux ne peuvent plus y affluer, provoquant un phénomène de débordement massif».
Le principal fleuve du pays déborde environ une fois chaque décennie, mais Mbao-bogo a déclaré que les inondations actuelles sontles pires. « Ajoutez à cela la grande pauvreté de nos compatriotes », a-t-il ajouté. En effet, la République centrafricaine, qui compte près de4,7 millions d’habitants et quiest confrontée à la violence des groupes armés malgré un pacte de paix signé cette année, est l’un des pays les plus pauvres du monde. Avec plus des deux tiers du pays contrôlé par des milices qui se battent entre elles ou contre le gouvernement, environ un quart de la population a dû déserter ses foyers.
Par ailleurs, Kazagui a déclaré que les habitants de Bangui vivant sur les rives de l’Oubangui avaient été particulièrement touchés. « L’eau potable est rare. Il y a des problèmes avec les installations sanitaires, les moustiques, le froid et le risque d’épidémies telles que le choléra», a-t-il déploré. Et d’ajouter : « Nous ne disposons pas de l’infrastructure nécessaire pour abriter les gens, mais nous nous attendons à ce que les ONG fournissent des tentes et des refuges ».
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