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« On s’est mis d’accord sur la nécessité d’une prorogation », a déclaré un représentant de l’UE après la réunion des ambassadeurs des 27 pays du bloc, qui ont échangé surle report de la sortie de la Grande-Bretagne. « Le travail se poursuivra pendant le week-end » et les envoyés se réuniront à nouveau à Bruxelles lundi ou mardi, a indiqué la source à The Guardian.
Un jour après avoir admis qu’il ne respecterait pas la date butoir du 31 octobre qu’il avait fixée, Johnson a indiqué qu’il incombait maintenant à l’UE de convenir d’une prolongation, mais que le Royaume-Uni « devrait partir le 31 octobre prochain ». « Bien sûr, le 31 octobre est encore possible — nous pourrions partir le 31 octobre — malheureusement, cela dépend de la réponse de l’UE », a-t-il affirmé, ajoutant que si ses opposants font échouer sa candidature pour les élections du 12 décembre, son gouvernement minoritaire ne se lancerapas dans la « Brexitologie » inutile du Parlement.
La même source rapporte qu’un autre responsable de l’UE a soulignéque la France avait fait pression sur les 26 autres pays pour qu’ils fassent preuve de patience et a proposé une extension jusqu’au 15 ou 30 novembreafin demaintenir la pression sur la Chambre des communes et la pousser à approuver l’accord de Johnson ou de faire face à un Brexit chaotique.
Un diplomate français a toutefois annoncé au Timesque l’UE a accepté par principe d’accorder un nouveau délai au Royaume-Uni et, contrairement aux autres propositions de divorce, de le confirmer sans convoquer un sommet d’urgence avec les dirigeants européens — un signe que l’UE est lassée par la saga Brexit.
Le président français Emmanuel Macron a déjà réussi à influencer considérablement les décisions de prorogation du bloc, notamment les options de retardcorrespondentà l’extension deux semaines à trois mois — jusqu’au 31 janvier 2020 — demandée par Johnson, voire plus si les Britanniques consentent à tenir de nouvelles élections anticipées, poursuit le quotidien.
Date indéterminée
Selon un document préliminaire examiné par Reuters avant la réunion de ce vendredi 25 octobre, un délai devrait être fixé « afinde permettre la finalisation de la ratification » de l’accord de divorce conclu la semaine dernière avec Johnson. Le texte ne précise toutefois pas la date du Brexit, mais indique que le divorcepourrait se faire plus vite si la ratification est achevée dans les jours qui viennent.
Un délai à deux vitesses est également prévu, ajoute l’agence de presse, révélant que L’UE pourrait proposer deux dates possibles pour le Brexit, dépendamment de si et quand l’accord sera ratifié.Le bloc a toujours l’intention d’éviter un divorce sans accord, mais il est aussi las de ce projet qui n’en finit pas.
C’est dans cet esprit, plaisante The Guardian,que les diplomates de l’UE partagent une blague : « Nous sommes en 2192. Le Premier ministre britannique se rend à Bruxelles pour demander une prolongation du délai Brexit. Personne ne se souvient d’où vient cette tradition, mais chaque année, elle attire des touristes de partout dans le monde ».
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