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Le groupe iranien, baptisé OilRig, a vu son activité compromise par un groupe basé en Russie, appelé Turla. Les Russes ont utilisé le groupe iranien pour cibler d’autres victimes. Selon la BBC, une enquête du Centre national de la cybersécurité (NCSC), lancée en 2017 à la suite d’une attaque contre un établissement universitaire britannique, a exposé ce double emploi.
Le NCSC a découvert que l’attaque contre l’institution avait été perpétrée par le groupe russe Turla, accusé par les autorités estoniennes et tchèques d’opérer pour le compte du service de sécurité russe, qui a « utilisé des outils et une infrastructure informatique iraniens pour réussir à pirater des organisations dans au moins 20 pays différents au cours des 18 derniers mois », rapporte Reuters.
Paul Chichester, un haut responsable de l’agence de renseignement britannique GCHQ, a déclaré que l’opération montrait que des pirates soutenus par l’État travaillaient dans un « espace surpeuplé » et développaient de nouvelles attaques et méthodes pour mieux couvrir leurs traces. « Nous voulons envoyer un message clair : même lorsque les cyber-acteurs cherchent à masquer leur identité, nos compétences vont les identifier », a déclaré Chichester.
Moscou et Téhéran, qui ont tous deux niésà plusieurs reprises les allégations de piratage, n’ont émis aucun commentaire officiel sur cette affaire.
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