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Les créances des ménages marocains ont augmenté de 3,3 milliards de dirhams en huit mois pour atteindre 28 milliards de dirhams, rapporte l’Économiste qui cite le Haut-commissariat au plan (HCP), ce vendredi 18 octobre 2019.
Selon le HCP, 44% des ménages déclarent une détérioration de leur pouvoir d’achat au cours des 12 derniers mois. Moins d’un tiers enregistrent un maintien de la situation et seulement 23,6% perçoivent une amélioration. La dégradation du niveau de vie devrait se poursuivre sur les 12prochains mois pour26,7% des ménages. Alors qu’une majorité s’attend à la stagnation de la situation, tandis qu’un peu plus du quart anticipe une amélioration.
61,5% des ménages estiment que leurs revenus couvrent leurs dépenses. Alors que plus du 1/3 déclare s’endetter ou puiser dans leurs épargnes. Cependant, une infime minorité (4,5%) affirme faire des économies. Les dernières augmentations des salaires (SMIG et traitements des fonctionnaires) ont apporté un faible changement de la situation financière des ménages, explique L’Économiste.
Les projets personnels, première raison d’endettement
La dette des ménages a atteint 360 milliards fin août 2019, contre 90 milliards en 2005, rapporte la Vie éco qui cite des donnés de Bank Al Maghrib et de l’Association professionnelle des sociétés de financement (APSF). Le quotidien affirme que les Marocains s’endettent de plus en plus et remboursent de moins en moins. Les ménages s’endettent essentiellement pour financer des projets personnels à hauteur de (65%), pour acquérir une voiture (24%) et pour l’achat d’équipements domestiques (11%).
Sur les trois dernières années, la dette des Marocains ne cesse d’augmenter: (+4,2%) en 2016, (+4,4%) en 2017 et (+6,1%) en 2018. Selon Bank Al Maghrib, ce ratio est situé au même niveau que des pays comme le Brésil, la Croatie, l’Arménie où la Géorgie.
En ce qui concerne les crédits immobiliers, les fonctionnaires et les salariés sont les principaux bénéficiaires (81%), contre (13%) pour les artisans et commerçants, (4%) pour les professions libérales et (2%) entre les agriculteurs et les retraités.
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