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Le parti de Rached Ghannouchi a remporté 52 des 217 sièges lors de l’élection de dimanche, soit bien moins que les 109 nécessaires pour gouverner, a déclaré la commission électorale le 9 octobre. Ce mercredi soir, la commission électorale a annoncé que Ghannouchi, qui a dirigé Ennahda pendant longtemps, mais ne s’était jamais présenté aux élections, avait remporté un siège à Tunis.
Le parti du magnat des médias et candidat à la présidence Nabil Karoui, Qalb Tounes (Cœur de la Tunisie), récemment formé, s’est quant à lui classé deuxième avec 38 sièges. Karoui a été libéré de prison quelques heures avant l’annonce des résultats, après que la Cour de cassation a annulé l’ordonnance de détention qui le retenait derrière les barreaux. Jusqu’à présent, ce dernier était obligé de faire campagne pour la présidence par procuration — par l’intermédiaire de sa femme et à la télévision.
Par ailleurs,la veille du vote parlementaire, Ennahda et Qalb Tounes ont officiellement rejeté l’idée de former une alliance. Et avec une pléthore de parties et de mouvements, la situation ne présage rien de bon. En effet, toute impasse politique résultant de la fragmentation profonde du parlement compliquerait les efforts de la Tunisie pour résoudre les problèmes économiques récurrents, notamment une dette publique importante et un taux de chômage de 15 %.
En outre, le parti social-démocrate Attayar du militant des droits de l’homme Mohamed Abbou a obtenu 22 sièges, tandis que le parti Karama de l’avocat populiste Seif Eddine Makhlouf en a obtenu 21. Pour sa part, le Parti des Destouriens libres d’Abir Mouss, farouchement anti-islamiste, a obtenu 17 sièges, et la dirigeante a également été élu la députée de Tunis.
Les résultats, annoncés lors d’une déclaration télévisée de la commission électorale sont encore contestables, étant donné qu’ils ne seront définitivement confirmés qu’en novembre 2019. Ils sont à peu près en phase avec le sondage publié le dimanche 6 octobre, qui montrait aussi Ennahda en tête et Qalb Tounes deuxième.
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