Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le jeudi 3 octobre, un homme qui travaillait à la préfecture de police de Paris a violemment attaqué cinq de ses collègues avec des couteaux et en a tué quatre avant qu’un autre policier ne le tue par balle. Au départ, la police a considéré l’attaque comme une infraction criminelle. Mais le procureur Jean-François Ricard a annoncé le samedi 5 octobre lors d’une conférence de presse que l’agresseur, Mickael Harpon, adoptait « une vision radicale de l’Islam ».
L’agresseur s’était converti à l’Islam il y a 10 ans. Évoquant un comportement altéré et radicalisé, Ricard a expliqué qu’il y avait des preuves que l’attaque au couteau de Paris était un acte terroriste. Dans les heures qui ont précédé l’attentat, le tueur présumé avait envoyé plusieurs SMS religieux à sa femme, que la police a arrêtée après le drame.
Le type de blessures mortelles infligées aux victimes, le lien de l’homme avec le Salafisme radical, sa récente décision d’arrêter de porter des vêtements occidentaux etsa décision d’arrêter toutcontact avec les femmes soulignent, selon Ricard, les motifs religieux à cette attaque. De plus, indique France 24 révèle que l’attaquant a également défendu les attaques de Charlie Hebdo de 2015.
Qu’est-ce qui s’est passé ?
Cet homme travaillait pour la police française depuis 2003, selon la Deutsche Welle. Bien qu’il a mené l’attaque avec deux couteaux en métal qui auraient dû sonner l’alarme lorsqu’il a traversé les détecteurs de métaux, Le Parisien a rapporté que les employé permanent du commissariat sont « moins contrôlés ». Toutefois, l’homme aurait fait l’objet d’un «haut niveau de filtrage de sécurité», comme tous les autres membres de la division du renseignement, a déclaré vendredi le chef de police Didier Lallement.
L’agresseur était un expert en informatique au quartier général de la police. Le siège social est situé sur la célèbre île de la Cité à Paris, à deux pas de Notre Dame. Le jeudi 3 octobre, à l’heure du déjeuner, l’homme est sorti de son bureau, a acheté deux couteaux et est revenu pour mettre à exécution son plan sinistre. En sept minutes, il a tué trois hommes qui déjeunaient dans leurs bureaux, puis a attaqué deux femmes dans l’escalier et près des ascenseurs, selon Le Parisien. Une des femmes a survécu à l’attaque.
Lorsque l’homme est arrivé dans la cour de la préfecture, un policier lui a demandé de lâcher son arme. Quand l’agresseur a refusé de coopérer et a avancé, le policier l’a tué par balle.
Temps de lecture : 3 minutes
Historique : Adoption de la première résolution onusienne sur l’IA co-parrainée par le Maroc et les Etats-UnisL’Assemblée générale de l’ONU a adopté, par consensus jeudi, la première résolution onusienne sur l’Intelligence artificielle (IA) initialem… |
Guerre Israël-Hamas : projet de résolution américain à l’ONU pour un cessez-le-feu à GazaLe secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré que les États-Unis ont présenté un projet de résolution devant le Conseil de sécur… |