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Tunisie : Nabil Karoui maintenu derrière les barreaux

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Le candidat présidentiel tunisien Nabil Karoui, qui doit faire face à un second tour préélectoral ce mois-ci, devra rester en détention pour l’instant pour suspicion de crimes financiers, indiques les médias tunisiens.

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Le magnat de la télévision a été arrêté en août pour fraude fiscale et blanchiment d’argent, mais il s’est classé deuxième au premier tour de l’élection présidentielle du mois dernier. Karoui a soulevé des questions difficiles pour la jeune démocratie tunisienne, ses partisans affirment qu’il est victime de manipulation politique et ses détracteurs l’accusent d’utiliser les médias pour mener sa campagne, rapporte France24.

La Tunisie est une démocratie depuis 2011, lorsque son peuple s’est soulevé lors d’une révolution qui a chassé le vétéran autocrate Zine El-Abidine Ben Ali et inspiré les révoltes « du printemps arabe ».

La commission électorale a déclaré que Karoui peut participer au second tour du scrutin du 13 octobre contre le professeur de droit Kais Saïed, à moins qu’il ne soit condamné, bien qu’il semble peu probable qu’un verdict soit rendu prochainement, explique le journal arabophone Sahifat Assabah Altounoussia.

La victoire de Saïed et de Karoui contre des dirigeants politiques reconnus, dont le Premier ministre, deux anciens premiers ministres et un ancien président, a été perçue par l’élite tunisienne au pouvoir comme une insulte, après des années de déception économique, ajoute la même source.

La commission électorale a averti que la détention de Karoui risque de violer son droit à un procès équitable, ce qui va à l’encontre du système judiciaire tunisien, qui a ordonné, à plusieurs reprises, le maintien en prison de ce dernier.

S’il gagne l’élection, il n’est pas clair s’il pourrait être assermenté en prison au lieu de la chambre du Parlement, ou si l’immunité que la Constitution accorde aux présidents s’appliquerait aux crimes qui ne sont pas encore traités devant les tribunaux. Le quotidien tunisien Alshourouq a rapporté dans son édition du 2 octobre, qu’une cour constitutionnelle mandatée par la Constitution de 2014 pour trancher dans des affaires politiques complexes n’a pas encore été créée. La dernière législature n’a pas réussi à se mettre d’accord sur les magistrats qui devraient y siéger.

Le président tunisien exerce un contrôle direct sur la politique étrangère et de défense, mais il peut aussi faire obstruction aux lois adoptées par le gouvernement et le parlement. L’élection parlementaire, pour laquelle le parti Cœur de la Tunisie de Karoui s’est présenté, aura lieu le dimanche 6 octobre. Le plus parti qui obtiendra la majorité au Parlement pourra déterminer qui sera le Premier ministre et qui formera le nouveau gouvernement.

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