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Ce mardi 1er octobre, lesbagagistes de l’aéroport Mohammed V de Casablanca ont annoncé une grève de 24 heures à partir de 6 h du matin. Ils sont employés de l’opérateur General Private Interim (GPI), un sous-traitant de RAM Handling.
En réponse, l’Office national des aéroports (ONDA), l’organe chargé de la logistique et des opérations administratives dans les aéroports marocains, a indiqué dans une publication Facebook qu’il prenait des mesures préventives.
Selon le communiqué de l’ONDA, 200 volontaires de laRoyal Air Maroc ont été mobilisés et formés pour remplacer les travailleurs au sol en cas de besoin.
La RAM Handling, la Royal Air Maroc (RAM), l’ONDA et les partenaires publics intervenant à l’aéroport « ont mis en place les mesures nécessaires pour une activité normale du service de tri, de chargement, de déchargement et de livraison des bagages », affirme le communiqué.
L’Union marocaine du travail (UMT), qui organise la grève, n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué de presse, l’UMT a dénoncé les arrestations, les poursuites, les condamnations et les licenciements abusifs auxquels sont régulièrement confrontés les bagagistes.
C’est la première fois que les travailleurs de l’aéroport annoncent leur intention de faire grève par le biais d’uncommuniqué. Les grévistes ont également appelé à la mise en œuvre de la charte sociale signée le 25 juin à la préfecture de Nouaceur.
Bien que l’ONDA a annoncé que seulement « une partie des employés sont en grève », Younes Rafii, le secrétaire général du syndicat des travailleurs au sol, a affirmé que tous les travailleurs au sol de l’aéroport, notamment les bagagistes, les chauffeurs et les nettoyeurs, sont concernés par ce mouvement.
Le 2 juillet 2019, la RAM Handling, l’UMT, la fédération syndicale de la RAM et le bureau syndical des travailleurs au sol de l’aéroport Mohammed V ont signé un autre pacte social visant à mettre fin aux grèvesqui avaient interrompu le flux de l’aéroport.
Le pacte visait à améliorer le statut social et financier de 800 bagagistes et de 324 autres employés de l’aéroport. Il prévoyait une augmentation de salaire de 15 %, de nouvelles allocations sociales et de meilleures conditions de travail.
Cet accord a été signé après une série de grèves répétitives en été, entravant le processus de traitement des bagages de la compagnie aérienne et suscitant l’insatisfaction des voyageurs.
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