Aéroport Mohammed V : la grève des bagagistes provoque le chaos
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Les grèves des bagagistes de Royal Air Maroc (RAM), qui affligent la compagnie depuis avril 2019, ont provoqué un nouveau chaos le 21 juin à l’aéroport international Mohammed V de Casablanca.
Ne voulant pas attendre, les passagers ont envahi la zone réservée au personnel de l’aéroport et même le tarmac pour récupérer leurs bagages.
La RAM sous-traite le chargement et le déchargement des bagages enregistrés à l’aéroport Mohammed V-Casablanca à General Private Interim (GPI).
Les employés de GPI ont organisé une série de grèves intempestives et répétitives au cours des trois derniers mois.
La compagnie aérienne a affirmé dans une déclaration début juin 2019 que les grèves répétitives ont provoqué les perturbations du trafic à l’aéroport Mohammed V-Casablanca.
La grève des manutentionnaires a entaché l’image de la première compagnie aérienne marocaine, RAM. L’entreprise a répondu aux plaintes en pointant systématiquement du doigt son sous-traitant, expliquant que le billet d’avion est un contrat entre le passager et l’entreprise, mais pas avec les bagagistes.
Un responsable de GPI a confirmé qu’« un accord est en cours de signature avec les représentants de nos salariés pour que la grève prenne fin et que la haute saison se déroule normalement en termes de livraison des bagages ».
Le conflit actuel provient peut-être de la fin imminente du contrat entre GPI et RAM Handling, prévue pour le 30 septembre. L’Office National des Aéroports (ONDA) a lancé au début du mois un appel d’offres international aux entreprises désireuses de gérer le traitement des bagages dans les aéroports marocains.
Ce marché de la manutention représente à lui seul 75 % de la gestion des bagages dans les aéroports du royaume. Les 25 % restants sont fournis par deux sociétés internationales qui ne font l’objet d’aucune grève.
GPI vise, d’une part, à gagner ce marché de près de 2 000 personnes (transport de bagages, nettoyage, sécurité).
D’autre part, elle fait face à un syndicat dont les représentants poussent le personnel à de multiples grèves afin de forcer leur employeur (GPI) à obtenir une meilleure rémunération de leur client (RAM Handling) en vertu de la nouvelle convention.
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