Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Société / Croissance : De bonnes nouvelles, à confirmer

Croissance : De bonnes nouvelles, à confirmer

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

En 2019, la croissance sera inférieure au score de 2018. Bank Al-Maghrib, par exemple, prévoit 2,7% contre 3% en 2018. Au deuxième trimestre, l’économie a progressé de 2,5% selon le HCP contre 2,6% à la même période l’année dernière. Au-delà du score global, la dynamique de chaque branche est intéressante à observer. Le moteur traditionnel de la croissance qui reste la demande intérieure est toujours tirée par la consommation des ménages. La bonne nouvelle est que l’investissement a joué un rôle prépondérant dans la croissance de la demande intérieure puisqu’il a marqué une hausse de 3,6% contre 0,6% au deuxième trimestre 2018. C’est un constat qu’il faudra confirmer sur les prochains trimestres pour réellement parler d’une reprise.

Temps de lecture : 2 minutes

Le PIB a augmenté de 2,5% au 2ème trimestre selon le HCP. A la même période l’année dernière, la croissance s’était établie à 2,6%. Toutes les institutions prévoient un ralentissement de la croissance en 2019 avant un rebond en 2020.

L’inflation basse à l’origine d’une bonne consommation des ménages

La banque centrale par exemple table sur une hausse de 2,7% du PIB cette année après 3% en 2018. Cependant, la dynamique des différentes composantes du PIB est intéressante à observer. Ainsi, la demande intérieure a progressé de 3,1% au 2ème trimestre contre 2,4% à la même période l’année dernière. Sa contribution à la croissance s’est améliorée de 0,8 point à 3,4 points. La bonne nouvelle est que toute les rubriques y contribuent positivement, à commencer par la consommation des ménages dont la croissance a été un peu plus dynamique, s’affichant à 3,7%. L’inflation basse, 0,2% en moyenne depuis le début de l’année, semble stimuler la demande des ménages. La croissance des crédits destinés à la consommation reste relativement solide.

La contribution de l’investissement

La consommation finale des publiques a accéléré à 3,3% contre 0,4% une année auparavant. L’un des éléments les plus marquants sur la période avril-juin est le comportement de l’investissement. Il a marqué une hausse de 3,6% contre 0,6% au deuxième trimestre 2018. Sa contribution à la croissance a été de 1 point au lieu de 0,4 point un an auparavant. Il faudra confirmer ces scores sur les prochains trimestres pour parler d’une réelle reprise. Pour l’heure, la croissance du crédit demeure encore lente, malgré la détente du coût de financement. C’est le signe que les chefs d’entreprise n’ont pas totalement retrouvé la confiance.

Si la demande intérieure s’est bien comportée au 2ème trimestre, ce n’est pas le cas des échanges extérieurs qui ont ralenti la croissance avec un contribution négative de 0,9 point. La croissance des exportations a diminué de moitié par rapport au deuxième trimestre 2018, réduisant sa contribution à la croissance dans les mêmes proportions. En face, les importations ont progressé plus vite, soit 4,7%.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Genre et éducation : un regard sur les disparités scolaires au Maroc

Les écarts de genre dans les résultats scolaires au Maroc révèlent une dualité marquée : d'une part, les filles excèdent les performances de…

Santé : maintien de la pression et appel au dialogue

Ils sont venus de toutes les régions du Royaume. Des milliers de personnes se sont rassemblées en fin de matinée pour participer au sit-in n…

Plus cher sera le visa Schengen

Dès cet été, obtenir un visa Schengen coûtera plus cher. Cette augmentation des frais, justifiée par l'inflation et la modernisation des sys…

HCP : situation socioéconomique des réfugiés au Maroc

En 2022, le Haut Commissariat au Plan (HCP), en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), a mené un…

Etudiants VS ministère de la Santé : comment les réconcilier ?

Le bras de fer entre les étudiants des universités de médecine, médecine dentaire, et pharmacie et le ministère de l'Enseignement supérieur …

Tueur silencieux : l’hypertension met à l’épreuve le système de santé marocain

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a publié un rapport alarmant sur l'hypertension au Maroc, révélant 247.000 décès en 2019 et 6,1 mi…

Les universités marocaines vont-elles rompre leurs partenariats avec Israël ?

Les protestations contre les bombardements israéliens à Gaza se multiplient à travers le monde. Chacun à son niveau essaie de manifester son…

Dépénaliser l’avortement au Maroc : une nécessité urgente selon Amnesty International

«Ma vie est brisée : L’urgence de dépénaliser l’avortement au Maroc», c’est l’intitulé d’un récent rapport d’Amnesty International. Il dress…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire