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Sommet sur le climat de l’ONU : le discours de Nasser Bourita

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Lors d’une réunion au siège de l’ONU, Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères a déclaré que l’Afrique est le continent le plus touché « disproportionnellement » par les conséquences du changement climatique. Selon le ministre, cette réunion, organisée à la veille du Sommet pour l’action pour le climat, constitue « une occasion idoine de porter nos messages aux Nations Unies et au monde. »

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S’exprimant lors d’une réunion de la Commission du Climat pour la région du Sahel, Bourita a souligné l’exposition du continent à un certain nombre de crises induites par le changement climatique, causées principalement par des acteurs extérieurs au continent.

« La région du Sahel, à l’instar du Continent africain, est pénalisée indûment et disproportionnellement par les conséquences du réchauffement climatique auquel elle ne contribue quasiment pas », a-t-il déclaré.

La région du Sahel regroupe 17 pays de trois sous-régions africaines : Afrique occidentale, centrale et orientale.

« Notre région est déterminée à relever ses défis environnementaux », a déclaré Bourita. Il a également ajouté que « le premier sommet de l’Afrique sur la co-émergence continentale, qui s’est tenu en marge de la COP22, a permis de concrétiser cet engagement ».

Il a appelé à un engagement responsable et solidaire, exhortant la communauté internationale à honorer ses engagements d’aider la région du Sahel à faire face aux défis croissants provoqués par le changement du climat.

« S’il y a aujourd’hui une promesse envers le Sahel qui devrait être enfin honorée, c’est de contribuer à rétablir les déséquilibres causés par les changements climatiques ».

En ce sens, le ministère de L’Énergie a publié un communiqué de presse relatif au Sommet qui souligne les efforts du Maroc en matière d’efficacité énergétique et des mesures adoptéespour la protection del’environnement.

« Le Maroc a réussi, dans le cadre de son nouveau modèle de développement… à développer un modèle énergétique basé principalement sur la montée des énergies renouvelables et le renforcement de l’efficacité énergétique », indique le communiqué.

Le ministère a également souligné que le nouveau modèle marocain d’efficacité énergétique « le positionne aujourd’hui parmi les pays avancés engagés dans cette transition énergétique ».

Plusieurs ministres des affaires étrangères de pays africains, ainsi que des représentants de la France, du Royaume-Uni et du système des Nations Unies, ont participé à la réunion consultative de la Commission du Climat.

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