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L’Algérie va tenir son élection présidentielle le 12 décembre

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Les Algériens se rendront aux urnes le 12 décembre, a déclaré le président intérimaire du pays, alors que les manifestations hebdomadaires se poursuivent depuis plus de six mois.

Abdelkader Bensalah en a fait l’annonce lors d’un discours télévisé dimanche, appelant les Algériens à faire du 12 décembre « une journée historique pour concrétiser les rêves de notre peuple ».

Les manifestations hebdomadaires de masse ont forcé le président Abdelaziz Bouteflika à démissionner en avril dernier, plongeant l’Algérie dans un vide constitutionnel et face à une confrontation entre les protestataires et le gouvernement soutenu par l’armée.

« Les élections sont la seule solution démocratique à la crise », a déclaré Bensalah.

Les autorités avaient annulé les élections du 4 juillet, en raison d’un manque de candidats, au milieu de protestations massives exigeant le départ du reste de la vieille garde, dont Bensalah et le Premier ministre Noureddine Bedoui.

Mais le chef de l’armée, le général Ahmed Gaid Salah, a appelé à plusieurs reprises à la tenue des élections le plus tôt possible, malgré les réticences de l’opposition et des manifestants.

Plus tôt dimanche, les autorités ont nommé une autorité électorale indépendante pour organiser le scrutin afin de remplacer le ministère de l’Intérieur, qui a été en charge des élections au cours de ces dernières années.

Le gouvernement avait cherché à calmer les manifestants en engageant des poursuites contre les alliés de Bouteflika pour implication présumée dans des affaires de corruption.

Deux anciens premiers ministres, deux anciens chefs des services de renseignement, huit ministres et plusieurs hommes d’affaires éminents ont été interpellés par des juges dans le cadre d’enquêtes portant sur des affaires de fraudes.

Entre-temps, la police a de plus en plus réprimé les manifestants. Plus de deux douzaines de personnes arrêtées pendant les rassemblements des vendredis ont été emprisonnées, ont déclaré leurs avocats au TSA, un média digital.

Karim Tabou, 51 ans, une figure bien connue du mouvement, a été emprisonné le vendredi 13 septembre pour diffamation contre l’armée, provocant l’inquiétude des politiciens de l’opposition et des manifestants.

De nombreux autres citoyens ont été emprisonnés depuis le 22 février, date marquant le début des manifestations pacifiques qui visaient à débarrasser l’Algérie de l’ère Bouteflika, ternie par la corruption. Parmi les personnes détenues figurent des personnes brandissant des drapeaux régionaux et un vétéran de la guerre d’indépendance de l’Algérie qui a pris fin en 1962.

Les manifestants exigent maintenant que les « prisonniers politiques » soient libérés et que beaucoup réclament que le chef de l’armée parte.

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