Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Dire que les moteurs de la croissance tournent au ralenti depuis plusieurs années est un euphémisme. Selon les années et les aléas climatiques, la croissance oscille autour de 3% en moyenne l’an depuis 15 ans. Pour un pays en développement, c’est un mauvais score. Chaque année, le challenge est important au moment d’effectuer les arbitrages budgétaires pour soutenir la l’activité. Il faut dire que le choix effectué jusque-là n’ont pas donné les résultats escomptés. Le PIB a augmenté de 2,8% au premier trimestre puis de 2,6% entre avril et juin.
Le HCP prévoit un ralentissement du rythme à 2,4% au troisième trimestre. Il faudra trouver le bon dosage dans la mise en œuvre des réformes pour ne pas pénaliser la consommation, principal moteur de la croissance. Après une hausse de 3,8% au premier trimestre, les dépenses des ménages ont ralenti à 3,2% au deuxième trimestre. Du côté des entreprises, c’est toujours l’attentisme qui règne.
Des réformes intégrant l’environnement extérieur
Aujourd’hui, les arbitrages pour stimuler l’économie doivent se faire dans un environnement mondial marqué par le ralentissement de la croissance et du commerce mondial. Malgré un été radieux, le climat est bien gris sur le front de l’économie. Les réformes prioritaires sont connues (éducation, marché du travail, justice, climat des affaires, inclusion des femmes…). Il faudra accélérer le rythme et assurer une cohérence dans les politiques publiques. Le FMI a récemment interpellé le gouvernement sur la cohésion dans la mise en œuvre des réformes.
La loi de finance très attendue
A très court terme, les opérateurs économiques espèrent de nouvelles mesures budgétaires pour stimuler l’activité. Comme d’habitude, les négociations pour l’élaboration de la prochaine loi de finances seront intenses. Après les assises sur la fiscalité en mai dernier, la communauté économique attend les contours de la loi cadre sur la fiscalité. Les chefs d’entreprise souhaitent aussi plus d’action visant à régler ou tout au moins à atténuer le problème des délais de paiement.
L’équipe dirigeante de la CGEM sera en grande partie jugée sur les résultats à ce niveau. L’Université d’été de la CGEM sera l’occasion de plancher sur les sujets prioritaires.
Temps de lecture : 3 minutes
Vision 2024 : le Maroc investit massivement dans son réseau ferroviaire et aéroportuaireFace aux défis croissants de la mobilité et au besoin d'innovation dans les infrastructures de transport, le Maroc dévoile un projet colossa… |
Croissance au Maroc : les prévisions optimistes de la BERDLe dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) décrit les dynamiques économiques des régions q… |
Banque mondiale : investissements de 117 millions de dollars dans les infrastructures privéesLa Banque mondiale a publié son rapport annuel pour l'année 2023 sur les investissements privés dans les infrastructures des pays à revenu f… |
Tourisme : la perspective d’une nouvelle année record se confirmeCette année, le Maroc s'apprête à battre un nouveau record touristique après celui de 2023, où 14,5 millions d'arrivées avaient été enregist… |
Maroc et cybersécurité : la quête d’une place de leader sur la scène internationaleEn 2024, la cybersécurité reste au cœur des préoccupations mondiales alors que l'environnement en ligne devient de plus en plus complexe et … |
Chômage au Maroc : des chiffres qui inquiètentLe Fonds monétaire international n’a pas fermé les yeux sur la situation du marché de l’emploi marocain. L’institution a d’ailleurs tiré la … |
Horizon 2030 : ces grands chantiers qui transformeront CasablancaCette dynamique de construction et de rénovation que connaît Casablanca n’est non seulement un moteur de modernisation, mais c’est surtout u… |
Gouvernement-syndicats : réforme fiscale et hausse des salairesL'accord conclu par le gouvernement lors de la session d'avril 2024 du dialogue social central a marqué une avancée dans l'amélioration des … |