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Deux semaines après l’Aïd al Adha, les ménages ayant des enfants scolarisés doivent déjà financer la rentrée scolaire. Cela fait déjà quelques années que les deux événements sont très proches. Cette double dépense sur une période rapprochée pèse sur le budget des ménages. Pour les 20 % les moins aisés, le total de cette double dépense dépasserait 78 % de leur dépense moyenne totale sur un mois, selon une étude du HCP. Cette situation oblige de nombreux parents à s’endetter (crédit à la consommation notamment) pour faire face à ces charges. En cas d’arbitrage, la rentrée scolaire passe avant le reste. Au passage, le sacrifice du mouton n’est plus répandu comme avant, surtout en milieu urbain. Même si cela n’a pas de lien direct avec l’augmentation des frais de scolarité.
Priorité à l’éducation de qualité
Pour les parents, les sacrifices sont de plus en plus importants. Face aux lacunes dans l’enseignement public, les parents qui ont un peu de moyens se tournent vers le privé. Sauf que chaque année, l’effort est encore plus lourd. En dix ans (2009-2018), les prix dans l’enseignement ont augmenté de 39 %, soit trois plus vite que l’inflation. En moyenne annuelle, les frais d’inscription ont progressé de l’ordre de 5 % ces dernières années alors que les frais de scolarisation, eux, progressent à plus de 3 %. L’éducation des enfants est devenue un poste budgétivore qui écrase de nombreuses familles.
Un budget en constante augmentation
Il y a quatre ans, la dépense moyenne mensuelle moyenne pour un ménage avec des enfants scolarisés était évaluée à 1 751 DH par le HCP et 844 DH par enfant. La dépense varie en fonction du lieu de résidence puisqu’elle est de 443 DH par enfant en milieu rural et 1 093 DH en ville. Ces moyennes ont bien augmenté depuis. La revalorisation de l’allocation familiale va donner une légère marge de manœuvre aux bénéficiaires. Elle passe de 200 à 300 DH par enfant dans la limite de 3 enfants et sera servi ce mois. Plus de 1,1 million d’assurés à la CNSS vont en bénéficier.
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