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L’Argentine cherche à restructurer 101 milliards de dollars de dette

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Le gouvernement argentin en difficulté va demander à ses créanciers, dont le FMI, plus de temps pour rembourser sa dette de 101 milliards de dollars, alors que le pays s’efforce d’éviter un neuvième défaut souverain.

Le pays d’Amérique latine a été plongé dans une nouvelle crise ce mois-ci après que le président réformiste Mauricio Macri a essuyé une défaite inattendue lors des élections primaires nationales, qui ont pratiquement réduit à néant ses chances de réélection en octobre.

Cette crise a provoqué des perturbations sur les marchés financiers argentins. Les obligations, la monnaie et les marchés boursiers ont plongé suite aux craintes qu’un gouvernement dirigé par le candidat péroniste de l’opposition Alberto Fernández ne se traduise par un retour aux grands déficits budgétaires et ne mette en péril le renflouement du pays de 57 milliards de dollars par le FMI.

Macri avait espéré projeter une image de gestion économique confiante et éviter des mesures drastiques avant les élections, mais une récente vente aux enchères de la dette publique à court terme n’a pas réussi à attirer suffisamment de soutien des investisseurs, forçant Buenos Aires à prendre des mesures drastiques.

L’Argentine prévoit de retarder le remboursement de 7 milliards de dollars de la dette locale de court terme échue cette année et demandera un « report volontaire » de 50 milliards de dollars de la dette à long terme — dont une grande partie appartient à des investisseurs étrangers — ainsi que le remboursement de 44 milliards de dollars de prêts déjà versés par le FMI.

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