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Le jeudi 22 août, la Cour suprême d’Algérie a placé en détention l’ancien ministre de la Justice, Tayeb Louh, accusé de fraude et d’abus de pouvoir sous le régime du président Abdelaziz Bouteflika.
Le tribunal a également accusé Louh d’obstruction à la justice, d’incitation à la fraude de documents officiels et de partialité, indique l’agence de presse algérienne APS, appartenant au gouvernement.
Le juge d’instruction de la Cour suprême a entendu les charges retenues contre Louh, ministre de la Justice de 2013 à 2019.
L’ancien ministre a été placé en détention dans le cadre de la vaste campagne de répression contre la corruption lancée par la Cour suprême, selon une déclaration du procureur général.
Le 8 août dernier, le tribunal d’Alger a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire sur Louh pour ses multiples crimes. Son passeport a été confisqué pour l’empêcher de quitter le pays.
À travers une série de manifestations, qui ont commencé le 22 février, les Algériens ont dénoncé l’ampleur de la corruption dans le pays, appelant à la responsabilisation et à la fin de l’impunité dont jouissent les élites.
Les manifestants ont exigé un changement radical de l’ensemble du « système corrompu », notamment le renvoi de tous les fonctionnaires de la période de Bouteflika, de 1999 à 2019.
Plusieurs autres hauts responsables du gouvernement ont été placés en détention, dont les deux anciens premiers ministres algériens, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal.
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