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Pour le monde extérieur, le Parti communiste chinois au pouvoir — confronté à une guerre commerciale grandissante, à une économie déjà ralentie et à des protestations de plus en plus vives à Hong Kong — se heurte à des obstacles politiques et économiques qui comptent parmi ses plus féroces depuis des décennies.
Mais au niveau national, où les dirigeants de l’élite chinoise se préparent à célébrer le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de la Chine en octobre prochain, rien n’indique que le président Xi Jinping soit politiquement en difficulté.
À Pékin, nombreux sont ceux qui croient que l’approche du président américain Donald Trump à l’égard de la guerre commerciale et les efforts du gouvernement chinois pour utiliser Washington comme bouc émissaire des troubles à Hong Kong offrent à Xi une couverture politique à court terme pratique et efficace.
L’année dernière, à la même époque, alors que Xi et d’autres hauts responsables ont tenu des entretiens secrets dans la station balnéaire de Beidaihe, une vague inhabituelle a fait surface dans les milieux officiels critiquant la politique économique et la façon dont le gouvernement avait mené la guerre commerciale avec les États-Unis, avaient indiqué alors des sources à Reuters.
Avec ce même rassemblement annuel sur la plage qui se terminera probablement cette semaine en Chine au milieu des deux crises qui s’aggravent, il n’y a pas de voix dissidentes évidentes.
La source, qui suit de près les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine, a déclaré que la menace de Trump, au début du mois d’août, d’imposer 10 % sur les importations chinoises de 300 milliards de dollars supplémentaires le 1er septembre, prouvait à de nombreuses personnes en Chine qu’il ne voulait pas sincèrement conclure un accord.
Le mardi 13 août, Trump a repoussé l’échéance des tarifs sur les téléphones cellulaires, les ordinateurs portables et autres biens de consommation, dans l’espoir d’atténuer leur impact sur les ventes estivales des États-Unis. Mais il a également qualifié la Chine de manipulateur de devises, malgré l’affirmation du Fonds monétaire international selon laquelle la valeur du yuan de la Chine était largement conforme aux fondamentaux économiques.
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