Trafic d’organes : démantèlement d’un réseau opérant entre le Maroc et la Turquie

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Quatre personnes, dont trois femmes, ont été arrêtées ce mardi 5 avril pour leur implication dans un trafic d’organes humains. C’est la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) qui a démantelé ce réseau, déferrant ses membres devant le parquet général près la Cour d’appel de Casablanca. Ces arrestations ont fait suite à des publications sur Facebook proposant ce commerce illégal.
Des enquêtes approfondies menées par la BNPJ en coordination avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) ont ainsi permis d’identifier deux donneurs qui ont vendu un de leurs reins contre d’importantes sommes d’argent en devises. Selon les annonces liées à ce trafic, le prix d’un rein prélevé dans un pays étranger s’élève à près de 136.000 DH. De son côté, la Direction générale de sureté nationale (DGSN) a souligné dans un communiqué que ses services coordonnent avec l’antenne d’Interpol à Ankara pour identifier et interpeller toutes les personnes, marocaines et étrangères, liées à ces activités criminelles.
Par ailleurs, les investigations ont révélé que ce réseau criminel exploite aussi ses victimes pour réceptionner et transporter d’importantes quantités de drogue, tant à l’intérieur du Maroc que lors de leurs voyages à l’étranger. D’après les données de la DGSN, les suspects travaillaient avec un réseau criminel composé de ressortissants étrangers impliqués dans ce même trafic de prélèvement et de vente d’organes humains.
De plus, les perquisitions chez les prévenus ont conduit à la saisie de sommes d’argent en monnaie nationale et en devises ainsi que des reçus de virements étrangers, des analyses de groupes sanguins de plusieurs victimes, ainsi que des quantités de chira et des smartphones qui ont été soumis aux expertises techniques. La même source ajoute qu’au cours de l’enquête, un individu a déposé une plainte contre deux femmes, impliquées dans ce trafic. Ces dernières l’avaient contacté par Messenger pour lui demander de leur transmettre une copie de son passeport et d’analyses médicales.
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