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Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a enfin réagi aux « rumeurs » sur la pénurie des médicaments utilisés dans le cadre du protocole thérapeutiquecontre la Covid-19. Il a affirmé que les médicaments en question, dont la chloroquine, l’azithromycine, le zinc, la vitamine C, la vitamine D, le paracétamol et l’héparinesont disponibles en quantités suffisantes.
Concernant la rareté de certains traitements de la grippe ou du rhume, le département de Khalid Aït Taleb a précisé qu’il existe d’autres médicaments génériques fabriqués localement et qui peuvent combler ce manque. Des médicaments qui contribuent d’ailleurs à la promotion des produits pharmaceutiques locaux et des médicaments génériques.
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En outre, la tutelle assure que les réserves en médicaments du pays font l’objet d’un suivi rigoureux et d’un contrôle strict et permanent de la part de l’observatoire national des médicaments et des produits de santé rattaché à la direction des médicaments et de la pharmacie. Ainsi, si la quantité d’un traitement diminue, l’information estautomatiquement remontée pour prévenir toute pénurie grâce à une intervention proactive et immédiate. «Ce suivi est d’autant plus strict dans ce contexte de propagation rapide du variant Omicron et de la grippe saisonnière», note le ministère.
Ce dernier rappelle que dans sa circulaire du 18 mars 2020, il a appelé «toutes les parties prenantes à veiller à garantir la disponibilité des médicaments et des produits de santé de manière suffisante et de prévoir un stock de sécurité pour une période de trois mois au minimum pour les sociétés pharmaceutiques industrielles». Et de préciser que les distributeurs doivent assurer la livraison des médicaments de manière équitable aux pharmacies pour répondre aux mieux aux besoinsdes citoyens dans les différentes régions du pays.
Enfin, le ministère a exhorté les officines à signaler les manques au niveau des médicaments de base et à prendre contact avec les parties concernées pour répondre à leurs besoins.
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