Le politicien controversé s’est emparé de Twitter pour publier la photo du drapeau marocain dans une piscine, avec la légende incendiaire : « Nous voulons récupérer nos piscines ! Pour les rendre à nouveau sans danger pour les femmes et les enfants. »
Il a conclu sa publication en écrivant : « Luttez enfin contre les nuisances ! #StopTerrorism », ce qui implique que les Marocains sont intrinsèquement des terroristes.
Le post a été retweeté 361 fois et a cumulé plus de 1000 « j’aime ». Les réponses au tweet sont pour la plupart celles de ses partisans d’extrême droite qui expriment leur soutien. « Arrêtez cette population cancéreuse », a répondu un utilisateur.
We willen onze zwembaden terug!
— Geert Wilders (@geertwilderspvv) July 2, 2019
Weer veilig voor onze vrouwen en dochters.
Pak het overlastgevende tuig eindelijk eens keihard aan!
Stop de #zwembadterreur !! pic.twitter.com/stByjgVZa9
« Si la police ne le fait pas, nous le ferons nous-mêmes. Mais ne vous plaignez pas si une guerre civile éclate parce que des pères néerlandais tabassent les musulmans complètement pourris », a déclaré un autre utilisateur.
Wilders manifeste son mépris pour les Marocains depuis des années. En février 2017, il a fait la une des journaux pour avoir traité les Marocains d’« ordures » et avoir dit qu’il voulait que les Pays-Bas « redeviennent nôtres » pendant sa campagne électorale.
« Les ordures marocaines en Hollande... encore une fois, ils ne sont pas tous des ordures... mais il y en a beaucoup qui menacent les rues du pays, surtout des jeunes... et cela devrait changer », avait-il déclaré aux journalistes.
Wilders a également averti qu’une fois au pouvoir, il interdirait le Coran, et il est connu pour chanter « moins de Marocains » avec ses partisans pendant ses rassemblements.
En 2017, il a été accusé d’incitation à la discrimination, bien qu’il n’ait été condamné à aucune amende ou peine d’emprisonnement.
Toutefois, pas plus tard que le mois dernier, il a de nouveau été accusé du même délit, et cette fois-ci, il a dû payer une amende de 5 000 euros. L’accusation fait suite aux propos qu’il a tenus lors d’une manifestation politique juste avant les élections de mars 2014, lorsqu’il a de nouveau encouragé la foule à chanter « moins de Marocains » !