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Transport aérien : perte mondiale de 201 milliards de dollars entre 2020 et 2022

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Selon le principal lobby du transport aérien, les pertes des compagnies aériennes dues à la pandémie de coronavirus devraient dépasser les 200 milliards de dollars, car les restrictions de voyage pèseront sur la demande des entreprises et des réseaux long-courriers jusqu’en 2022. Les professionnels de ce secteur devraient afficher un déficit collectif de 11,6 milliards de dollars l’année prochaine, a déclaré l’Association internationale du transport aérien (IATA) ce lundi à Boston, lors de sa réunion annuelle. L’organisme a également revu à la hausse son estimation des pertes pour cette année, et a revu à la hausse le déficit de 2020.

D’après les chiffres de l’IATA, les pertes nettes de 201 milliards de dollars enregistréesdepuis le début dela pandémie équivalent à près de neuf années de bénéfices du secteur. Si les voyages intérieurs et régionaux ont commencé à se redresser, les liaisons d’affaires internationales, si importantes pour de nombreux transporteurs, n’ont pas encore repris. Les États-Unis sont sur le point d’ouvrir leurs frontières aux visiteurs transatlantiques le mois prochain, mais d’autres réseaux long-courriers restent dans le marasme, notamment les liaisons entre l’Asie, l’Europe et l’Amérique du Nord.

«L’ampleur de la crise de la Covid-19 pour les compagnies aériennes est énorme», a déclaré le directeur général de l’IATA, Willie Walsh, lors du plus grand rassemblement de directeurs généraux du secteur depuis plus de deux ans. «Les gens n’ont pas perdu leur envie de voyager, comme le montre la solide résilience du marché intérieur. Mais ils sont freinés dans leurs déplacements internationaux par les restrictions, l’incertitude et la complexité». Les transporteurs doivent relever un défi supplémentaire en répondant aux demandes de l’industrie, qui doit agir rapidement pour réduire son empreinte carbone. Cette pression, qui a commencé avant la pandémie, n’a fait qu’augmenter au cours des derniers mois. D’ailleurs ce lundi, l’IATA a revu ses objectifs, fixant un objectif de zéro émission nette d’ici 2050.

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