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Dans une note publiée le 21 septembre, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a abordé les différents problèmes que connait le Maroc en termes de mobilité durable. En raison d’un manque criant de transports publics et de stratégie de mobilité durable, plus de 60% des citoyens marocains, des fois mêmes plus dans certaines régions, sont obligés de se déplacer à pied. Selon Ahmed Reda Chami, président du CESE, «une des principales carences concerne la quasi-absence d’une politique-stratégie de la marche non contrainte, la circulation à vélo, sans et avec assistance électrique (VAE), en cyclomoteur ou encore intégrant les nouveaux engins de déplacement personnel motorisés (trottinette, hoverboard, gyropode, etc.), dans des conditions de sûreté et de sécurité optimales».
Pour le CESE, «cette carence ne concerne pas seulement les moyens de transport eux-mêmes, mais comprend aussi les aménagements infrastructurels nécessaires (voies piétonnes, pistes cyclables, aires de stationnement, signalétique, sécurité, respect des réglementations, etc.)». La même source estime que ces problèmes s’aggravent de plus en plus que la population du pays s’accroit. Elle prévient aussi que si le recoursau véhicule particulier continue à s’imposer comme ultime moyen de déplacement, cette situation ne serait «ni économiquement soutenable, ni socialement équitable, ni écologiquement vivable».
Ainsi, pour pallier ces carences, l’institution une liste de recommandations. Le CESE préconise, entre autres:
- L’intégration des besoins en mobilité durable (accès à l’emploi, à l’habitat et aux services publics…) aux exigences urbanistiques, d’aménagement du territoire et de planification ;
- L’amélioration de l’accessibilité pour tous les citoyens à des moyens de transport en commun durables et la mise en place d’infrastructures rurales durables, limitant la dépendance au véhicule particulier et réduisant les fractures spatiales et sociales ;
- L’accélération de l’exécution du contrat-programme de développement des plateformes logistiques routières à la périphérie des villes ;
- La révision du Code de la route et de la sécurité routière pour le rendre compatible aux principes de la mobilité durable, améliorant l’accessibilité et limitant le risque pour les usagers et l’environnement ;
- L’adoption progressive de solutions techniques et technologiques durables, conformes auxbesoins de toutes les catégories d’usagers et adaptées aux différentes échelles territoriales ;
- L’introduction graduelle d’un modèle économique de la mobilité durable, intégrant la condition sociale, la qualité de l’air, l’état de santé et le bien-être des populations ;
- L’élaboration de programmes de formation initiale et continue, dans tous les domaines et métiers de la mobilité durable, destinés à tous les acteurs, afin d’améliorer et de renforcer les compétences des ressources humaines, dont des élus, à l’échelle des territoires ;
- L’adoption d’une stratégie de communication et de sensibilisation des citoyens à la mobilité durable à travers des contenus pédagogiques portant sur l’environnement, l’état de santé et les progrès technologiques, des programmes audiovisuels et sur les réseaux sociaux.
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