Selon l’OMS, le bilan des victimes en Libye s’est élevé ce lundi à 147 morts et 614 blessés. En effet, le pays fait face à une crise sécuritaire majeure, la troisième en son genre depuis la destitution de Kadhafi. Une crise provoquée principalement par le général Khalifa Haftar qui s’était autoproclamé chef de "l’Armée nationale libyenne" en 2014.
En marge de ce conflit considéré par l’ONU comme un coup d’état, le président libyen actuel Fayez Serraj a déclaré ce 15 avril qu’il “demande au général Haftar de mettre fin à ses actes hostiles, qui selon lui ne mèneront qu’à la destruction de la Libye”, rapporte le quotidien italien reppublica.it. Par ailleurs, Serraj remercie le gouvernement italien pour “son soutien et pour le fait de maintenir son ambassade ouverte à Tripoli, et ce, malgré la crise sécuritaire du pays”.
Pour rappel, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réclamé le 10 avril dernier un "cessez-le-feu" en Libye après une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, afin de mettre un terme aux violences que connait le pays.
Depuis cette prise violente de Tripoli, le général Haftar bénéficie d'un soutient de moins en moins important auprès de la population libyenne qui peine à comprendre en quoi la prise de pouvoir de cette homme pourra amener la démocratie et la paix dans leur pays.