Après les magistrats, une quarantaine de maires se joignent à la mobilisation populaire et refusent désormais d’organiser la présidentielle du 4 juillet prochain. Un scrutin organisé à la suite de la démission d’Abdelaziz Bouteflika. Les magistrats et les maires, sont des maillons essentiels dans l’organisation d’un vote.
En Kabylie, à l’est d’Alger, quarante maires vont boycotter, comme les magistrats, la présidentielle du 4 juillet prochain, en signe de soutien aux revendications populaires. Selon un média local, le maire d’une grande ville de la wilaya d’Alger a déclaré : « On s’est concerté ce week-end, on est tombé d’accord pour ne pas s’inscrire dans ce processus qui est contre la volonté populaire, nous pensons même avoir l’accord de nombreux collègues du FLN (Front de Libération Nationale, NDLR) et du RND (Rassemblement National Démocratique, NDLR) ». Le même maire rajoute « Nous lancerons également un appel à tous les présidents d’APC (conseil municipal) d’Algérie pour se joindre à nous».