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Le ministre français de la Justice Éric Dupond-Moretti a été mis ce vendredi 16 juillet en examen dans le cadre d’une enquête judiciaire pour prise illégale d’intérêts au motif d’avoir voulu régler des comptes personnels avec d’anciens magistrats. La défense de ce dernier a indiqué qu’elle compte contester cette procédure. Olivier Cousi, l’un de ses avocats, a déclaré à BFM TV que Dupond-Moretti n’avait aucune raison de démissionner, car il est innocent. Ainsi, il restera en poste malgré l’enquête en cours, a précisé le Premier ministre Jean Castex, qui a renouvelé «toute sa confiance» à son ministre de la Justice.
Dupond-Moretti, un avocat célèbre, a été nommé ministre par le président Emmanuel Macron il y a un an, avec pour mission de réformer le système judiciaire. D’ailleurs, Macron a également exprimé son soutien au responsable plus tôt dans cette journée. Il a souligné aux journalistes, lors d’une visite au Tour de France, que Dupond-Moretti «a les mêmes droits que tous les autres citoyens», y compris celui d’être présumé innocent et de défendre ses droits.
Le garde des Sceaux a été interrogé pendant près de six heures ce vendredi par la Cour de justice de la République, un tribunal spécial qui traite les plaintes déposées contre des ministres en exercice. C’est en janvier dernier que ladite Cour a ouvert une enquête après qu’un groupe anti-corruption et trois syndicats de magistrats ont déposé des plaintes pour conflit d’intérêts contre Dupond-Moretti. Ce dernier a dénoncé que lesdits syndicats tentent d’utiliser ces allégations pour bloquer les réformes qu’il prévoit de mener.
Conformément à la législation française, une enquête formelle signifie qu’il existe des preuves impliquant un suspect, mais cela n’équivaut pas à une inculpation. La personne peut être inculpée ultérieurement si de nouvelles preuves apparaissent contre elle, ou l’enquête peut être abandonnée.
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