Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Pour mobiliser 10 milliards de DH de recettes de privatisation en 2019, l’État a cédé 6 % de Maroc Telecom en Bourse lundi 17 juin (placement privé). Réalisée au prix de 127 DH, la transaction a permis à l’État de mobiliser 6,7 milliards de DH. Cette opération sera suivie d’une offre publique de vente. 2 % de l’actionnariat seront transférés au public (personnes physiques et morales, OPCVM actions et diversifiés et institutionnels qualifiés) et aux salariés pour 2,1 milliards de DH. Après la décote sur le prix de la première transaction, l’État accordera deux autres rabais plus importants pour l’opération en cours de réalisation. L’action sera vendue à 125,3 DH aux personnes physiques et morales, OPCVM actions et diversifiés et institutionnels qualifiés et à 117,7 DH aux salariés de Maroc Telecom. Le cours du groupe Telecom se négocie actuellement autour de 137 DH sur le marché. La souscription à l’offre publique de vente s’étale du 26 juin au 5 juillet. Elle peut être clôturée à partir du 2 juillet en cas de forte demande.
Jusqu’ici, les opérations sur le capital de Maroc Telecom ont connu un large succès. L’introduction en Bourse de l’entreprise par cession de 14,9 % du capital en 2004 reste la référence du marché. Jamais une introduction en Bourse n’a drainé autant d’investisseurs (131 670 au total). L’opération avait été souscrite 21,5 fois, c’est-à-dire que les investisseurs avaient apporté 192 milliards de DH pour une demande de 8,9 milliards de DH. La mise des personnes physiques avait atteint 10,4 milliards de DH pour un taux de satisfaction de 21 % (2,2 milliards de DH).
Maroc Telecom garantit un dividende à la fin de chaque exercice
La solidité des fondamentaux de Maroc Telecom en fait l’une des entreprises les plus recherchées de la cote. Bousculé ces dernières années par une concurrence plus forte sur le marché domestique, le groupe a préservé sa rentabilité grâce notamment à l’apport des activités à l’étranger et à la poursuite des investissements notamment dans la qualité du service. L’amélioration de la conjoncture sur le marché marocain et l’essor de la data devraient à l’avenir soutenir les performances du groupe. Sur cinq ans, le cours en Bourse affiche une hausse de 44 %. Au-delà de la variation du cours, le groupe garantit un dividende à la fin de chaque exercice. La société est habituée à distribuer la totalité de son résultat. Le rendement du dividende a été de 4,7 % en moyenne sur les trois dernières années.
Dans un marché peu profond et peu liquide comme celui de Casablanca, les choix en sont limités. Maroc Telecom et quelques autres valeurs, les financières notamment, font partie des incontournables à avoir en portefeuille. La filiale d’Etisalat se démarque aussi de la plupart des entreprises cotées par la qualité et les délais en matière de communication financière. C’est connu, l’information est le carburant des marchés. Sa double cotation à Casablanca et à Paris explique en partie ses exigences.
Temps de lecture : 4 minutes
CFG Bank : la digitalisation tous azimuts (ITW)LeBrief : Quel est l’apport de la transformation digitale pour le secteur bancaire ? Salim Rais : Depuis quelques années, le secteur bancair… |
Etude de cas : utilisation du RPA dans le domaine de la gestion des documentsDans le domaine bancaire, la manipulation de divers documents, tels que les contrats, les relevés bancaires et les formulaires, est courante… |
Comment transformer profondément les processus bancaires grâce au RPALa transformation numérique a profondément remodelé le paysage bancaire, avec l'émergence de technologies novatrices dédiées à l'amélioratio… |
Comment atteindre l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire ?La recherche constante d'efficacité opérationnelle, tout en maîtrisant les coûts, est au cœur des préoccupations des institutions financière… |
Pourquoi viser l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire marocain ?Contexte et enjeux Stratégiques Le secteur bancaire marocain se trouve aujourd’hui à un carrefour critique, confronté à des défis majeurs en… |
Ramadan 2024 : le point sur les prix des produits de baseÀ l’approche du mois sacré de Ramadan, les consommateurs peuvent entrevoir une note d’optimisme dans leurs préparatifs culinaires. En effet,… |
La sécurité hydrique toujours menacéeLa problématique de l'accès à l'eau reste au cœur des débats, touchant aussi bien les sphères médiatiques, politiques qu'économiques. Avec u… |
Cybersécurité : priorités et perspectives pour les entreprises marocainesL'ère numérique apporte son lot de vulnérabilités et de menaces. Dans ce cadre, la cybersécurité devient essentielle pour les entreprises ma… |