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Facebook a dévoilé les contours de sa crypto-monnaie en début de semaine. Elle s’appellera Libra. Elle offrira à partir du 1er semestre 2020 une nouvelle alternative de paiement hors des circuits classiques. Un porte-monnaie numérique sera directement intégré aux applications Messenger et Whatsapp et permettra aux usagers d’effectuer des achats ou encore le transfert d’argent. La notoriété du réseau social pourrait donner plus de crédit aux monnaies virtuelles dont le Bitcoin, la plus connue aujourd’hui.
L’adoption de ce mode de paiement par les utilisateurs de Facebook (2,38 milliards) ouvrirait de nouvelles opportunités à ce géant de la Tech mais surtout va rebattre les cartes dans le secteur des services financiers. Dans les pays en développement, l’émergence de nouveaux modèles de distribution de services financiers à des tarifs compétitifs va contribuer à accélérer l’inclusion financière. L’usage des nouvelles technologies dans la Finance peut stimuler la croissance économique. Selon l’institut McKinsey, le potentiel de la fintech dans les économies émergentes à l’horizon 2025 représente 6% de PIB additionnel soit 3.700 milliards de dollars et 95 millions d’emplois.
Une menace pour les banques
Par leur façon d’agir, les acteurs de la nouvelle économie posent bien des problèmes aux régulateurs qui doivent se mettre au diapason pour mieux appréhender leurs modèles et les risques sous-jacents. Rien que sur les crypto-monnaies, les enjeux sont significatifs puisqu’à terme, leur développement pourrait priver les banques centrales du monopole de l’émission de la monnaie. Le comportement de la monnaie virtuelle de Facebook et l’adhésion des usagers seront donc surveillés comme le lait sur le feu. En cas de succès, le projet de Facebook deviendra instantanément systémique et devra être soumis aux meilleures normes de régulation, avertit Mark Carney, le gouverneur de la Banque d’Angleterre.
Le Maroc toujours méfiant quant à la crypto-monnaies
Au Maroc, l’on surveille de près l’actualité sur les crypto-monnaies. Rien n’interdit l’usage des monnaies virtuelles, mais les autorités monétaires ont mis en garde sur les risques liés à leur utilisation. Mais, elles n’ont pas pris de position définitive sur le sujet. Au lieu d’aller à l’encontre de l’évolution (ce n’est pas dans leur intérêt), les banques centrales et les institutions financières internationales renforcent leurs moyens pour comprendre les fintechs et apporter les réponses adéquates aux défis qu’elles posent, quitte à faire comme elles. Certaines banques centrales n’excluent pas la création de leur propre crypto-monnaie. Même le Fonds Monétaire International a émis l’idée de la création d’une monnaie virtuelle. Il faudra certainement une révision de ses statuts pour qu’un projet de ce type puisse aboutir. Mais, rien n’empêche qu’il pèse dans la réflexion des banques centrales sur ce sujet.
La feuille de route digitale de Bank Al-Maghrib prend en compte ses considérations. Elle discute aussi avec les banques centrales dont la réflexion est assez poussée sur les fintechs. L’idée est de mieux cerner les enjeux et aussi les investissements nécessaires, notamment en matière de compétences. Comme les autres banques centrales, l’objectif est de ne pas louper le bon wagon.
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