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La Cour suprême néerlandaise a confirmé ce mardi 6 juillet la condamnation du député d’extrême droite Geert Wilders pour insulte collective, après qu’il aentraîné une foule dans des chants anti-Marocains lors des élections locales de 2014. Il a été reconnu coupable d’insulte collective par la Cour d’appel en septembre dernier, mais innocenté d’incitation à la haine et à la discrimination. Aucune des deux Cours ne lui a infligé de lourdes peines.
La Cour suprême a jugé que Wilders «a attaqué tout un groupe de personnes à cause de leur origine», à savoir des ressortissants marocains qui vivent aux Pays-Bas. Les faits de cette affaire remontent à 2014, lorsque le concerné a incité une foule de partisans, lors d’une réunion post-électorale, à chanter «moins, moins, moins» après lui avoir demandé si elle préférait plus ou moins de Marocains dans le pays.
La justice a déclaré que les paroles du député étaient «inutilement offensifs et dépassant les limites de la loi et les principes fondamentaux de l’État de droit démocratique» qui devraient être observés par tout homme politique. «Cela signifie que le droit à la liberté d’expression n’exclut pas une condamnation pour injure collective», a précisé le tribunal. Wilders a réagi en déclarant qu’il ne reviendrait pas sur ses propos et qu’il ne se laisserait pas réduire au silence. Il a également qualifié la décision du tribunal de «corrompue».
Le discours islamophobe et xénophobe dudit député d’extrême droite suscite la polémique depuis plusieurs années aux Pays-Bas. En 2016, il avait été condamné à la fois pour insulte collective et incitation à la haine. Il avait alors déjà dénoncé «un procès politique» et fait appel. Il avait par la suite écrit sur Twitter que les Pays-Bas étaient «devenus une république bananière corrompue où le leader de l’opposition est condamné dans un procès politique».
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