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Depuis ce lundi 21 juin, l’unique centrale nucléaire d’Iran, située à Bouchehr, dans le sud du pays, est à l’arrêt. Selon l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), elle le sera pour «quelques jours» suite à une «défaillance technique» de nature non précisée.
«À la suite d’une défaillance technique à la centrale de Bouchehr (…) celle-ci a été temporairement arrêtée et déconnectée du réseau électrique national», a indiqué l’OIEA dans un court communiqué publié dans la nuit de dimanche à lundi. Et d’ajouter que «naturellement, après que cette défaillance technique aura été corrigée, la centrale sera rebranchée au réseau électrique national, dans quelques jours».
Dotée d’un réacteur de 1.000 MW, cette centrale a été construite par la Russie et a été mise en service en 2013. Cette centrale, dont la fiabilité a été remise en cause par les paysdu Golfe voisins de l’Iran, est plus proche des capitales de plusieurs monarchies de la péninsule arabique que de Téhéran. Ainsi, les craintes de fuites radioactives se multiplient.
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