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Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a organisé, mardi 27 septembre à Rabat, une rencontre dédiée à la présentation et la discussion d’un rapport de restitution des principales réalisations du Conseil et des perspectives de son action.
Présidée par Ahmed Reda Chami, président du CESE, cette rencontre a été l’occasion de dresser le bilan des travaux du Conseil en relation avec un certain nombre de chantiers de développement lancés au Maroc ces dernières années. Elle a aussi permis d’explorer les perspectives de contribution et d’accompagnement de l’institution des futures voies de développement au Royaume.
La rencontre a connu aussi la participation des anciens présidents du Conseil à savoir Chakib Benmoussa, actuellement, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, et Nizar Baraka, actuellement ministre de l’Équipement et de l’Eau.
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Pas moins de 2.700 recommandations et 113 documents entre rapport et avis
Depuis sa création en 2011, le CESE s’est penché sur différents sujets à caractère économique, social et environnemental, comme le modèle de développement des provinces du Sud, le capital immatériel, la protection sociale, l’immobilier, l’urbanisation, la question de la femme, le mariage des fillettes, etc.
Au total, le Conseil a émis plus de 2.700 recommandations et 113 documents, dont des études, des rapports et des avis, avec un rythme de production annuel qui a atteint, en 2021, 13 émissions.
Le Conseil a aussi reçu 36 saisines de la part du gouvernement et du Parlement avec ses deux Chambres. «Cela montre la crédibilité et la confiance dont jouit le Conseil auprès de ces deux institutions», indique Ahmed Reda Chami lors de la rencontre.
Le CESE tient également à assurer un suivi meilleur de l’impact des politiques publiques sur la vie du citoyen, et ce, dans le cadre des prérogatives définies par la loi organique, a relevé le président du Conseil.
Et d’ajouter que le travail de l’organisme consiste aussi à contribuer à la promotion du dialogue entre les acteurs économiques et sociaux, à travers la mise en place des moyens d’élaboration des accords entre les différentes parties de ce dialogue.
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Pour une territorialisation de l’action du CESE
Malgré ce bilan louable, «il faut redoubler d’efforts pour renforcer la coordination et la coopération avec les partenaires institutionnels. L’objectif est d’augmenter le nombre des saisines et de renforcer l’interaction positive avec les recommandations du Conseil», précise Chami.
Aussi, de grands efforts «doivent être déployés» pour améliorer la qualité des rapports et avis du Conseil, et pour les rendre plus réactifs aux attentes et aspirations des citoyens et des acteurs concernés.
Le CESE cherche également dans le futur à accroitre la participation citoyenne pour une démocratie participative plus forte, en améliorant l’interactivité de la plateforme numérique « Ouchariko ». Il vise aussi à s’engager davantage dans l’accompagnement du dialogue social et dans le suivi des politiques publiques, fait savoir la même source.
Par ailleurs, en ce qui concerne la dimension territoriale, le Conseil «est appelé à développer des relations de coopération, d’interaction et de coordination avec les territoires en tant qu’incubateurs de la participation citoyenne, pour une territorialisation de l’action du CESE et pour répondre aux attentes et préoccupations des citoyens», insiste le responsable.
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