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Les acheteurs de cacao ghanéens et ivoiriens se sont mis d’accord mercredi sur un prix minimum de 2 600 dollars par tonne, comme proposé par les deux gouvernements pour corriger un déséquilibre perçu entre les revenus des agriculteurs et l’argent gagné par les grands marchands de cacao brut.
Les deux pays d’Afrique de l’Ouest représentent près des deux tiers de la production mondiale, mais ils exercent une influence limitée sur les prix internationaux du cacao, qui sont restés bas ces dernières années en raison de la surproduction.
Des représentants de l’ensemble de l’industrie se sont réunis cette semaine à Accra, la capitale du Ghana, pour discuter d’un prix de base commun pour les fèves de cacao produites au Ghana et en Côte d’Ivoire afin de protéger les gagne-pain des agriculteurs.
Les distributeurs, les fabricants et les transformateurs se sont mis d’accord sur un prix minimum de 2 600 dollars la tonne, mais ont exigé une réunion technique le 3 juillet prochain pour discuter des détails de son application, expliquent les ministères ghanéen et ivoirien de l’Agriculture.
« Il s’agit d’une réunion historique au cours de laquelle les fournisseurs et les acheteurs se sont engagés et se sont mis d’accord sur un prix en dessous duquel les producteurs ne vendront pas leurs produits », a déclaré Joseph Aidoo, directeur du Cocobod du Ghana, lors d’une conférence de presse.
Son homologue ivoirien, Yves Kone, a ajouté : « Nous sommes parvenus à un consensus et tout le monde s’entend pour dire que les producteurs ne sont pas bien rémunérés et qu’il faut faire quelque chose pour améliorer leurs conditions de vie. »
Le Ghana et la Côte d’Ivoire ont suspendu ce mercredi les ventes à terme des graines de cacao pour la campagne 2020/21 jusqu’à ce qu’un accord soit conclu sur une fourchette de prix de base.
Cette suspension restera en vigueur le temps que le prix minimum soit appliqué, conformément à la déclaration des ministères.
Les deux pays ont convenu d’harmoniser leur système de vente plus tôt cette année afin d’exercer une plus grande influence sur les prix internationaux.
Ils ont cherché à obtenir un prix minimum pour la récolte principale, en demandant que les contrats de vente inférieurs à ce seuil soient compensés par une majoration du revenu vital minimal
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