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G7 : la solidarité, la clé de la lutte contre les menaces mondiales

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Avant le sommet du G7le mois prochain (du 11 au 13 juin) à Cornwall, dans le sud-ouest de l’Angleterre, ce sont les ministres des Affaires étrangères du groupe qui se réunissent ce mardi 4 mai à Londres pour leur premier entretien en face à face depuis plus de deux ans. Ils appellent à une action conjointe urgente pour faire face aux menaces mondiales les plus pressantes.

La Chine, le Myanmar (Birmanie), la Libye, la Syrie et la Russie sont toutes des questions figurantà l’ordre du jour officiel de ce sommet. Les représentants du G7 discuteront également de la violence en Éthiopie, en Iran et en Corée du Nord, de la Somalie, du Sahel et des Balkans occidentaux, dans le cadre de ce que Londres a qualifié de «questions géopolitiques urgentes, qui menacent de compromettre la démocratie, les libertés et les droits de l’homme».

De plus, le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a rencontré son homologue américain, le secrétaire d’État Antony Blinken, ce lundi, et tous deux ont insisté sur la nécessité d’adopter une approche plus unifiée. «La présidence britannique du G7 est l’occasion de rassembler des sociétés ouvertes et démocratiques et de faire preuve d’unité à un moment où celle-ci est indispensable pour relever les défis communs et faire face aux menaces croissantes», a déclaré Raab dans un communiqué.

De son côté, Blinken a souligné la nécessité d’adopter une position commune, en réaffirmant l’engagement des États-Unis en faveur d’un «ordre international fondé sur des règles» pour s’attaquer à des problèmes allant du changement climatique à la relance post-Covid-19. Lors d’une conférence de presse conjointe avec Raab, le responsable américain a avancé : «pour la plupart des défis auxquels nous sommes confrontés… aucun ne peut être relevé efficacement par un pays agissant seul – même les États-Unis, même le Royaume-Uni. Il y a, je pense, un impératif plus fort que jamais depuis que je suis impliqué dans ces questions pour trouver des moyens pour les pays de coopérer, de coordonner et de collaborer».

Les ministres du G7 (Grande-Bretagne, États-Unis, Canada, France, Allemagne, Italie et Japon) rencontreront également leurs homologues de l’Union européenne, ainsi que des représentants de l’Inde, de l’Australie, de l’Afrique du Sud, de la Corée du Sud et du Brunei, président de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN). Notons que l’ASEAN regroupe 10 États membres, notamment l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, les Philippines, le Brunei, le Vietnam, le Laos, la Birmanie et le Cambodge.

Selon Raab, la présence de ces pays est la preuve de «la demande et du besoin croissant de groupes agiles de pays partageant les mêmes valeurs et désireux de protéger le système multilatéral».

Par ailleurs, en raison de la pandémie du nouveau coronavirus, les réunions des ministres du G7 et des autres représentants de pays étrangers se déroulent dans le respect de protocoles sanitaires stricts. Ainsi le nombre des membres de chaque délégation a été réduit et la distanciation sociale, le port des masques ainsi que l’installation d’écrans en plexiglas entre les orateurs ont été imposés. La Grande-Bretagne, qui a enregistré plus de 127.500 décès au cours de l’épidémie, assouplit progressivement les restrictions liées au virus à mesure que sa campagne de vaccination progresse et que les cas diminuent.

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