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El Mundo a dévoilé les détails d’une enquête, sur une affaire devant la justice espagnole, où des fonctionnaires marocains sont accusés d’avoir transféré sur leurs comptes bancaires des fonds octroyés par le Maroc pour lutter contre l’extrémisme en Europe.
Le journal espagnol a indiqué dans un article, partiellement traduit par Arabi21, que le tribunal Egovalda de Barcelone a enquêté sur l’affaire du transfert de fonds de la Direction générale des études et de la documentation (DGED) sur les comptes personnels des fonctionnaires marocains.
Selon le journal, « les services de sécurité marocains ont transféré de l’argent à des fonctionnaires marocains situés en Espagne pour récompenser les informateurs qui leur communiquent des renseignements. Cependant, les fonctionnaires marocains ont détourné l’argent en transférant les fonds sur les comptes bancaires de leurs épouses. »
El Mundo a publié des photos et les noms des épouses des fonctionnaires, qui ont reçu les fonds en question, reprenant leurs déclarations devant la justice espagnole pour justifier les montants importants transférés sur leurs comptes.
Le journal a cité un fonctionnaire espagnol proche de l’enquête en cours, selon lequel « les fonds envoyés par la DGED ont été déposés sur le compte d’une agence de voyages appartenant à trois épouses de fonctionnaires marocains, puis transférés sur un autre compte, situé à Rabat et dont le propriétaire est un agent de voyages marocain ».
El Mundo a également évoqué les propos du responsable d’une des associations interrogées dans le cadre de l’enquête : « Les fonctionnaires marocains jouissent d’un mode de vie extrêmement sophistiqué en Espagne grâce aux fonds que Rabat envoie pour combattre l’extrémisme en Europe. »
Le quotidien a également révélé le témoignage de l’épouse de l’un des fonctionnaires marocains devant le tribunal espagnol, au cours duquel « elle a présenté des documents dans le but de vérifier ses sources de revenus. Par conséquent, les documents indiquent que la suspecte donnait une leçon d’arabe le 31 février, un jour qui n’existe pas dans le calendrier annuel ». Le juge a maintenu l’accusation d’avoir fourni à la cour de fausses pièces contre la prévenue.
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