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Poursuivis par le tribunal de première instance de Marrakech, le comédien franco-algérien Brahim Bouhlel a été condamné à huit mois de prison et Zbarbooking a écopé d’un an de prison. Cette décision judiciaire fait suite à l’arrestation de ces deux personnalités publiques après la diffusion de vidéos les montrant en train d’insulter les femmes et les enfants marocains.
Sur la vidéo en question, Bouhlel ainsi que Zbarbooking et l’acteur franco-algérien Hedi Bouchena traitent les Marocaines de «faciles» et de «dévergondées». «Ce que j’aime bien, ici, c’est toutes les p… que je paie 100 dirhams», fanfaronnent-ils. Bouhlel s’est également adressé dans la séquence à des enfants qu’il a traités de «bâtards», entre autres insultes, avant de les malmener à plusieurs reprises et de les forcer à faire des gestes devant la caméra.
La vidéo a suscité une controverse et une tempête d’indignation de Marocains qui se sont sentis profondément offensés. C’est dans ce sens que le Club des avocats du Maroc (CAM) avait décidé de porter plainte à l’encontre des trois «humoristes» devant le procureur du Roi pour diffamation, injures publiques et discrimination. Cette démarche a ainsi incité les autorités de Marrakech à arrêter Bouhlel et son ami. Hedi Buchenafa a toutefois quitté le Maroc avant le lancement de l’enquête.
Dans une tentative de calmer la situation avant le procès, Bouhlel et ses deux autres amis ont partagé des vidéos dans lesquelles ils ont présenté leurs excuses aux Marocains. «Ma seule intention en tant qu’humoriste était de faire rire les gens et de ne pas heurter la sensibilité de quiconque», avait précisé Bouhlel.
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