« Villes sans bidonvilles » : 40 milliards de DH mobilisés pour ce programme
Un bidonville © DR
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Le nombre de bénéficiaires du programme « Villes sans bidonvilles » a dépassé, à ce jour, 300.000 familles, pour une enveloppe de 40 milliards de DH (MMDH). C’est ce qu’a indiqué, mardi 14 juin, à Rabat, la ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville, Fatima Ezzahra El Mansouri.
À la Chambre des conseillers, Fatima Ezzahra El Mansouri a été interpellée sur le programme « Villes sans bidonvilles », lancé en 2004. En réponse à cette question, la ministre a noté qu’environ 150.000 familles n’ont pas encore bénéficié dudit programme, dont 60.000 dossiers en cours de traitement.
Elle a souligné que son département a approuvé, au titre de l’année en cours, deux nouvelles conventions pour un coût global de 1,5 MMDH, auxquelles le ministère contribue à hauteur de 300 MMDH. Le but est d’améliorer les conditions de vie de 12.613 familles vivant dans des bidonvilles.
D’après la responsable, 70% du phénomène des bidonvilles est concentré à Témara, Casablanca, Marrakech, Salé, Guercif, Larache et Skhirat. Elle a précisé également qu’à ce jour, 59 villes sur les 85 ciblées par le programme ont été déclarées sans bidonvilles.
Cependant, la ministre a souligné la difficulté d’atteindre les objectifs du programme qui ont été fixés en 2010, eu égard à la liaison du phénomène à la dynamique de l’urbanisation et de la migration.
Elle a ainsi mis l’accent sur certaines contraintes auxquelles est confronté le projet. Il s’agit notamment de l’extension continue des bidonvilles, du faible pouvoir d’achat, du manque de synergie entre les différents partenaires ainsi que de l’insuffisance de l’assiette foncière, en particulier dans les grandes villes.
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