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Variole du singe : faut-il craindre une nouvelle épidémie ?

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Les cas de variole du singe sont en constante augmentation. Plus de 1.500 cas ont été détectés dans 25 pays, dont la majorité en Europe. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère que ce continent est «l’épicentre» de la flambée épidémique du Monkeypox. Précisions sur les dernières évolutions de cette maladie.

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En mai 2022, le Royaume-Uni a enregistré son premier cas de variole du singe. Une nouvelle qui a inquiété le monde entier, qui est une nouvelle fois confronté à une maladie transmissible entre les êtres humains. Au Maroc, le premier cas a été enregistré le 2 juin, après l’allègement des restrictions liées à l’entrée au territoire national. De plus, la résurgence de ce virus est intervenue en même temps que le démarrage de l’opération Marhaba.

Ce mardi, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, a indiqué qu’un nouveau cas suspect a été détecté dans le pays. Rappelons que depuis le lancement de l’alerte mondiale relative au Monkeypox, sept cas suspects au Maroc se sont révélés négatifs. Notons que cette maladie n’a pas de remède spécifique. Et les personnes qui en souffrent guérissent au bout de trois à quatre semaines.

Lire aussi : La variole du singe ou « Monkeypox » : faut-il s’inquiéter d’une nouvelle pandémie ?

OMS : bientôt une alerte internationale ?

Plus le Monkeypox se propage, plus la population mondiale s’inquiète. En effet, l’Organisation mondiale de santé (OMS) a déclaré que la réunion de son comité d’urgence aura lieu le 23 juin. Elle estime que la progression du virus dans plusieurs pays est à la fois «inhabituelle et préoccupante».

Aujourd’hui, l’Europe est le continent ayant enregistré le plus grand nombre d’infections. Hans Kluge, directeur de l’OMS Europe, a précisé, lors d’une conférence de presse : «L’Europe reste l’épicentre de cette vague en pleine expansion, 25 pays ayant signalé plus de 1.500 cas, soit 85% du total mondial».

Si l’OMS qualifie ce virus d’une urgence sanitaire internationale, cela voudrait dire qu’il présente une réelle menace pour tous les pays du monde.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, s’est dit préoccupé par la vitesse de propagation de la variole du singe. De fait, plus de 1.600 cas ont été signalés à ce jour dans 39 pays. Certes, ce chiffre reste relativement faible comparé à celui des contaminations à la Covid-19. Cependant, contrairement au coronavirus, il n’a toujours pas de vaccin contre le Monkeypox.

Des scientifiques en Allemagne ont avancé avoir retrouvé l’ADN du virus dans le sperme de deux patients. Mais aucune précision n’a encore été publiée pour affirmer ou infirmer cette information. Contacté pour plus de clarification à ce sujet, Tayeb Hamdi, chercheur en politiques et systèmes de santé, explique que : «la découverte du virus dans le sperme de patients infectés ne signifie pas nécessairement que la contagion s’est faite par voie sexuelle».

Lire aussi : Variole du singe : détection d’un nouveau cas suspect au Maroc

Le protocole adopté actuellement au Maroc

Après la découverte des cas suspects au Maroc, le ministère de la Santé a élaboré un plan d’action en quatre phases pour contrer la Variole du singe.

La première phase repose sur la formation des professionnels de santé pour diagnostiquer et traiter ce virus. La deuxième est liée au processus de diagnostic de la maladie au sein des laboratoires. Notons que le Maroc dispose de quatre laboratoires qui peuvent diagnostiquer le Monkeypox.

Concernant la troisième phase, elle concerne la prise en charge des cas suspects. Et la quatrième consiste à isoler les personnes infectées pendant au moins trois semaines.

Pour le moment, le monde entier retient son souffle en attendant la réunion du 23 juin de l’OMS. Entre temps, la prévention reste le seul moyen pour se protéger et protéger ses proches.

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