Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Il n’y a plus de doute, l’hiver s’est bien installé au Maroc. Depuis quelques semaines, les températures ont chuté brutalement dans presque toutes les régions du Royaume. Comme chaque année, les habitants des zones montagneuses sont les plus touchés par ces conditions climatiques très difficiles.
Pour leur venir en aide, l’État a mis en place le Plan national d’atténuation des effets de la vague de froid. Pour la saison actuelle, ce dispositif cible une population d’environ 795.727 personnes, soit 150.460 familles issues de 1.816 douars.
Lire aussi : Météo : fortes pluies, du froid et de la neige dans plusieurs provinces
Mobilisation de 3.311 médecins et cadres médicaux
Intervenant ce lundi 2 janvier, à la Chambre des représentants, Mustapha Baïtas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, a indiqué que ledit Plan porte sur plusieurs axes d’intervention.
Il a ainsi cité le soutien aux services de santé au profit de la population des régions montagnardes ciblées, à travers la programmation de 3.179 unités médicales mobiles et 164 caravanes médicales. À cela s’ajoute la mobilisation de 3.311 médecins et cadres médicaux et 863 ambulances.
Aussi, le Plan vise l’aménagement de 760 plateformes provisoires pour assurer l’atterrissage des hélicoptères relevant de la Gendarmerie royale ou du ministère de la Santé et de la Protection sociale. Le but est de pouvoir intervenir pour transférer certains cas urgents, désenclaver les douars ciblés, tout en assurant les déplacements dans les axes routiers y menant qui sont susceptibles d’être coupés en raison des chutes de neige.
À cet égard, a poursuivi le responsable, tous les mécanismes et ressources humaines nécessaires ont été déployés. Ils visent à intervenir immédiatement si la situation sur le terrain l’exige, ainsi qu’à assurer le suivi des cas des femmes enceintes, dont le nombre s’élève à 5.487. Sans oublier la prise en charge des personnes sans-abri dans ces zones en les hébergeant au sein d’établissements de protection sociale.
En outre, dans le cadre du Plan national, en partenariat et coordination avec le Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification et les ministères de l’Éducation nationale et de la Santé, le ministre a ajouté que le bois de chauffage a aussi été fourni. L’objectif est de distribuer près de 8.200 fours et de mettre 6.444 tonnes de bois de chauffage subventionné à la disposition de la population concernée, les établissements d’enseignement, les centres de santé et les maternités situés dans les zones ciblées par le Plan. Ceci intervient sans pour autant occulter le droit de la population de ces zones de bénéficier du bois des terres forestières à proximité, conformément aux dispositions légales régissant ce domaine.
Lire aussi : Tempête hivernale aux États-Unis : le bilan s’alourdit
Les associations multiplient leurs actions
Chaque année, des dizaines d’associations lancent des appels aux dons pour apporter aux habitants des montagnes et zones enclavées le soutien dont ils ont besoin, en denrées alimentaires et vêtements chauds.
Sollicitée à ce sujet par LeBrief, Nawal Filali, présidente-fondatrice de l’association « Yallah Nette3awnou », nous confie : «Actuellement, nous menons une grande action philanthropique dans différentes régions du Royaume et qui profite à environ 1.200 familles. Les zones ciblées sont Chefchaouen, Chichaoua, Midelt et Taza, tout cela dépend des dons qu’on reçoit des donneurs particuliers et des sociétés citoyennes».
«L’idée est d’apaiser la souffrance des familles habitant les régions montagneuses, avec des denrées alimentaires, couvertures, vêtements chauds, bottes pour les enfants, etc», a-t-elle ajouté.
Et de noter que l’association organise également des caravanes médico-chirurgicales de la cataracte, la hernie et la vésicule biliaire, en plus de caravanes de chirurgie cardiovasculaire, et ce, en coordination avec les autorités locales. «Parmi les initiatives de notre association, figurent aussi des actions de forage de puits dans plusieurs zones enclavées», a-t-elle souligné.
Temps de lecture : 4 minutes
Les universités marocaines vont-elles rompre leurs partenariats avec Israël ?Les protestations contre les bombardements israéliens à Gaza se multiplient à travers le monde. Chacun à son niveau essaie de manifester son… |
Dépénaliser l’avortement au Maroc : une nécessité urgente selon Amnesty International«Ma vie est brisée : L’urgence de dépénaliser l’avortement au Maroc», c’est l’intitulé d’un récent rapport d’Amnesty International. Il dress… |
Classe moyenne : doucement mais sûrement ?Le rapport de Policy center for the new South (PCNS) est tombé. La classe moyenne semble prendre du galon au Maroc. Loin de l’image qu’on vo… |
Myanmar : l’histoire de ces Marocains séquestrésAttirés par des offres alléchantes, des jeunes ont suivi un itinéraire qui les a conduits de la Malaisie à la Thaïlande, avant d'atteindre M… |
AstraZeneca, que devons-nous craindre ? Dr Tayeb Hamdi répondL’entreprise AstraZeneca a admis que son vaccin pourrait, dans des cas extrêmement rares, entraîner un effet indésirable appelé syndrome thr… |
ICF Maroc : un regard exclusif sur l’évolution du coaching professionnelLa Fédération internationale du coaching professionnel (ICF), présente dans plus de 140 pays et regroupant environ 60.000 coachs certifiés à… |
Migration : le Maroc, point de départ… et de chute ! (Rapport)La migration en Afrique n’est pas toujours celle que l’on croit. Elle ne se fait pas que dans un seul sens. Si le Maroc a accueilli bon nomb… |
Le CESE trace une voie d’inclusion pour les jeunes NEET MarocainsDans le cadre d'une récente rencontre dédiée à la présentation des résultats de son avis intitulé "Les jeunes NEET : Quelles perspectives d'… |