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En Bref
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- Les délégations russe et ukrainienne rentrent pour «consultations dans leurs capitales respectives», ont annoncé les deux parties, rapporte l’Agence France-Presse.«Les parties ont établi une série de priorités et thèmes qui demandent certaines décisions» avant «un deuxième round» de pourparlers qui devrait avoir lieu «bientôt» à la frontière polono-bélarusse. Le contenu des discussions n’a pas été rendu public.
- Selon l’Élysée, et suite aux échanges téléphoniques entre les présidents français et russe, Vladimir Poutine «a confirmé sa volonté» sur trois points : «un arrêt de toutes les frappes et attaques contre les civils et lieux de résidence», «une préservation de toutes les infrastructures civiles» et «une sécurisation des axes routiers, en particulier la route du sud de Kiev».
- Le Kremlin, quant à lui, vient de diffuser sa version de l’échange où il indique que Vladimir Poutine a demandé «la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée, l’aboutissement de la démilitarisation et de la dénazification de l’État ukrainien et la garantie de son statut neutre», comme préalables à la fin de l’invasion de l’Ukraine.
- La présidence ukrainienne a annoncé, lundi matin, que sa délégation, conduite par le ministre de la défense ukrainien, Oleksii Reznikov, était arrivée en Biélorussie pour les pourparlers avec la délégation russe présidée par le conseiller du Kremlin Vladimir Medinski. Les négociations ont commencé vers midi où Kiev exige un cessez-le-feu «immédiat» et le retrait des troupes russes du territoire ukrainien. Pour sa part, Moscou a refusé d’énoncer ses exigences, soulignant que les négociations devaient se faire «dans le silence». Le chef de la délégation russe a toutefois indiqué vouloir «trouver un accord» avec Kiev qui soit «dans l’intérêt des deux parties». Le chef de la diplomatie biélorusse, Vladimir Makeï, a de nouveau promis qu’aucune attaque n’aurait lieu le temps des négociations.
- Ces pourparlers interviennent quelques jours après que le président russe, Vladimir Poutine, ait annoncé le placement des «forces de dissuasion nucléaire» de l’armée russe «en état d’alerte maximale».
- Par ailleurs, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté l’Union européenne (UE) à intégrer son pays «sans délai». «Nous nous adressons à l’UE en ce qui concerne une intégration sans délai de l’Ukraine par une nouvelle procédure spéciale», a déclaré M. Zelensky dans une allocution vidéo.
- Au cinquième jour de la guerreplusieurs fronts militaires sont actifs, dans l’est, le nord et le sud du pays, sans compter la situation dans Kiev, où les troupes russes sont présentes en périphérie de la capitale qui se préparait, dès ce lundi matin, à résister. La distribution d’armes ne concerne plus seulement les hommes en âge de combattre, comme annoncé initialement par l’armée, mais «toute personne prête à défendre la ville». À Kharkiv, deuxième ville du pays, les combats et bombardements sont montés d’intensité, selon des responsables ukrainiens.
- L’Organisation des nations unies (ONU) a dénombré lundi 102 civils tués, dont 7 enfants, et 304 blessés, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, mais a averti que les chiffres réels «sont considérablement» plus élevés. Le ministère de la santé ukrainien, quant à lui, a annoncé que 352 civils, dont quatorze enfants, étaient morts depuis le début de l’invasion russe. Quelque 422 000 réfugiés ont fui les combats en Ukraine depuis le déclenchement de l’invasion russe, dont plus de la moitié sont entrés en Pologne, et leur nombre «continue à augmenter», selon les Nations Unies et les autorités polonaises.
- En représailles aux sanctions annoncées par plusieurs États aux avions russes, Moscou a annoncé ce lundi interdire les compagnies aériennes de 36 pays. En plus de tous les pays européens sont concernés le Royaume-Uni, l’Albanie, le Canada et la Norvège.
- Le rouble a battu des records historiques de faiblesse face au dollar et à l’euro, ce lundi 28 février, à la suite de l’annonce des sanctions imposées à la Russie. La Bourse de Moscou reste fermée.
- L’Union européenne (UE) avait annoncé, ce week-end, qu’elle allait débloquer 450 millions d’euros pour financer l’achat et la livraison d’armes, y compris des avions de chasse, à l’Ukraine. L’UE veut également bannir les médias russes Russia Today, Sputnik et leurs filiales, les accusant d’être des «outils de propagande» du Kremlin. «Les médias d’État RT et Sputnik, ainsi que leurs filiales, ne pourront plus diffuser leurs mensonges pour justifier la guerre de Poutine et pour semer la division dans notre union», a annoncé dimanche Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
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