Algérie : un pays trop grand pour s’effondrer, trop fragile pour durer
Tribune
Abdellah GhaliExpert en relations internationales et géopolitique, formé à Sciences Po Paris, diplômé de HEC et certifié par la Harvard Kennedy School.
Mais à force d’acheter la paix sociale sans réformer, d’importer des récits identitaires sans racines, et de mimer des structures sans colonne vertébrale, l’Algérie semble courir vers une impasse existentielle. Et cette fois, ce n’est pas une provocation : la question de l’effondrement est sur la table.
Un géant au pied d’argile
Avec ses 2,38 millions de km², l’Algérie est le plus grand pays d’Afrique et du monde arabe, et l’un des plus vastes au monde. Pourtant, cette taille est trompeuse. L’essentiel de la population se concentre sur une fine bande littorale, tandis que le Sud, immensément vaste (80% du territoire), demeure une zone périphérique, désertique, difficile à administrer, et historiquement instable.
Prenons la wilaya de Tindouf : elle seule fait près de 160.000 km², soit l’équivalent de la Tunisie ou de l’Angleterre. Et pourtant, elle est vide de toute dynamique étatique structurante. L’armée y tient lieu d’État. Le Polisario y joue aux réfugiés éternels, toléré, financé, utilisé comme bras diplomatique et paramilitaire. Mais que se passe-t-il quand le tuteur chancelle ?
Ce scénario n’est plus farfelu. Il serait même logique dans une dynamique d’effondrement, car l’histoire montre que les groupes séparatistes finissent toujours par se retourner contre leurs hôtes quand l’objectif initial s’évapore. Le Polisario, acculé, désillusionné, sans horizon stratégique, pourrait finir par mordre la main qui l’a nourri.
Les exemples similaires dans le monde sont pléthoriques : des Tigres tamouls, d’abord soutenus par l’Inde pour déstabiliser le Sri Lanka, aux Talibans afghans, élevés et armés par le Pakistan pour contenir Kaboul et qui sont devenus sa propre menace. Tous sont nés du calcul cynique d’un État voisin, et tous ont fini par gangrener leur protecteur de l’intérieur. Le Polisario, si l’Algérie s’effondre ou s’affaiblit durablement, pourrait suivre exactement cette trajectoire.
C’est là toute l’ironie tragique de l’Histoire : elle répète inlassablement ses avertissements, mais les nations aveuglées par leur propre certitude de puissance refusent, toujours, de les entendre, jusqu’au moment où il est trop tard.
L’illusion d’une nation cimentée
Contrairement à son voisin marocain, dont l’histoire impériale a tissé un récit continu d’unité territoriale, politique et religieuse, l’Algérie a toujours été pensée à travers l’appartenance à quelque chose de plus grand. Elle fut tour à tour, une extension du territoire Almoravide, province ottomane, puis département français, et enfin satellite soviétique. Aujourd’hui encore, son élite hésite entre s’aligner sur les modèles turcs, français ou émiratis. Une nation qui doute de son propre récit n’a pas de boussole. Plus récemment, l’idéologie nationaliste construite autour de la guerre d’indépendance, bien qu’héroïque, n’a jamais suffi à forger une identité organique. Elle a produit un système paranoïaque, figé dans la posture victimaire, incapable de s’ouvrir ou de se réformer sans voir la main de l’étranger.
Une économie sous perfusion
Sur le plan économique, bien que les équilibres macroéconomiques soient relativement stables et avec une réserve de devises confortable, l’illusion des rentes pétrolière et gazière permet encore au régime d’acheter du calme social. Mais le système est en train d’atteindre ses limites : La moitié des jeunes sont au chômage ou sous-employés, l’économie informelle dépasse les 40 % du PIB et les recettes d’hydrocarbures, bien qu’en hausse, ne suffisent plus à couvrir les besoins d’une population jeune, urbanisée, et numériquement connectée.
La bureaucratie rigide, vestige d’un modèle soviétique importé sans adaptation, asphyxie toute tentative d’innovation. La corruption systémique et le clientélisme omniprésent découragent les élans individuels, minent l’initiative privée et dissuadent les investisseurs étrangers avant même qu’ils ne posent un pied à Alger. Quant aux rares velléités de réforme économique, elles sont immédiatement perçues comme des menaces existentielles par les différents clans du pouvoir, plus soucieux de préserver leurs rentes que d’assurer la viabilité du pays.
Une armée sans projet
L’armée algérienne demeure l’un des piliers les plus solides de l’État, mais c’est une puissance figée dans le passé. Dotée d’un budget impressionnant, estimé à quelques 25 milliards de dollars en 2025, elle pourrait faire pâlir certains membres de l’OTAN. Pourtant, elle consacre l’essentiel de ses moyens à la surveillance intérieure et à entretenir une obsession historique : le Maroc, Israël, la France et la conviction d’un complot permanent.
Plutôt que d’investir dans la projection stratégique, l’innovation technologique ou l’interopérabilité régionale, elle reste enfermée dans une posture défensive, presque paranoïaque. À l’inverse, les Forces armées royales marocaines (FAR), bien que moins bien dotée en financements, se modernisent rapidement et s’intègrent de plus en plus aux dispositifs euro-méditerranéens, sahéliens, africains et onusiens en multipliant les exercices d’interopérabilité avec Washington, Paris, Madrid et les missions de maintien de la paix sous l’égide de l’ONU. Là où Alger verrouille, Rabat connecte. Là où l’un ressasse, l’autre se projette.
Et après ?
Le risque pour l’Algérie n’est pas une guerre civile classique : ça, c’est déjà arrivé. La « décennie noire » des années 1990 a laissé 200.000 morts et un traumatisme collectif profond. Non, cette fois, le péril est plus insidieux et fondamentalement structurel : une fragmentation rampante, progressive et surtout silencieuse. Un pays qui ne s’effondre pas d’un bloc, mais qui s’effrite par morceaux, où l’État ne tient plus que par endroits, où les élites s’exilent, où les réseaux mafieux remplacent l’administration, et où les récits concurrents, islamistes, ethno-régionaux ou simplement nihilistes, viennent remplir le vide idéologique.
Dans le Sud, les Touaregs, longtemps marginalisés, disposent déjà de circuits d’échange et de loyautés propres. La porosité avec le Mali, le Niger ou la Libye permet aux flux d’armes, de migrants et de devises de bypasser totalement l’État central et d’agir sur le terrain algérien. Rappelons-nous de la prise d’otages d’In Amenas en 2013 et d’un certain Mokhtar Ben Mokhtar. Ces régions frontalières qui s’engouffrent dans la profondeur du sud algérien pourraient progressivement échapper à toute autorité réelle, comme cela s’est produit au nord du Mali.
À l’ouest, les milices du Polisario, fort de plusieurs dizaines de milliers d’hommes stationnés à Tindouf, pourrait basculer d’acteur sous contrôle à force autonome, si l’État central venait à vaciller. Déjà doté d’un embryon de « gouvernance », il pourrait revendiquer un territoire propre, comme l’ont fait les Tigres tamouls ou certaines factions kurdes en Syrie.
Dans les villes du Nord, les réseaux islamistes, affaiblis mais jamais éradiqués, attendent leur heure. Et face à l’inertie du système, le désespoir de la jeunesse pourrait faire le reste : fuir ou se radicaliser. Le danger, ce n’est pas la révolte, c’est l’indifférence violente. Celle qui précède les implosions silencieuses.
L’Algérie pourrait alors devenir un territoire « semi-effondré », à la manière du Venezuela, où l’État existe encore, mais sans contrôle réel sur l’économie ou la société, ou de la Libye, morcelée entre pouvoirs locaux, milices tribales et zones grises. Trop vaste pour tomber d’un coup, mais trop fracturé pour se relever vraiment.
Et pour les voisins ?
L’effondrement de l’Algérie, s’il devait survenir, ne s’arrêterait pas à ses frontières. C’est une onde de choc géopolitique, sécuritaire et migratoire qui menacerait toute la région.
Pour le Maroc, ce serait un cauchemar stratégique.
Un voisin instable, fragmenté, voire en proie à des luttes internes ou à des trafics incontrôlés, ferait voler en éclats tout espoir d’intégration régionale. La pression sur les frontières orientales s’intensifierait. L’armée marocaine devrait redéployer des forces considérables à l’Est pour prévenir infiltrations, contrebande, ou attaques isolées. Et surtout, le Sahara marocain deviendrait un front sensible, car toute déstabilisation de Tindouf peut rejaillir sur les provinces du Sud.
Pour l’Europe, c’est l’autre scénario catastrophe.
Des millions de jeunes algériens, déjà désabusés, et exposés aux discours radicaux, pourraient se ruer vers le Nord, poussés par la misère, la peur ou la colère. Les conséquence migratoires de la guerre en Syrie passeraient pour un non évènement devant l’envergure potentiel du cas algérien.
L’Italie, la France et l’Espagne, déjà sous tension migratoire, verraient une nouvelle vague incontrôlable arriver par la Méditerranée occidentale, la plus courte et la moins surveillée. Les mafias libyennes seraient vite débordées par de nouveaux circuits algériens, tribaux ou islamistes.
Et pour le Sahel, cela signerait le retour des vents mauvais.
Le Sud algérien, abandonné par l’État, deviendrait un sanctuaire pour les groupes armés, les djihadistes transsahariens, les cartels de drogue et les trafiquants d’êtres humains.
Déjà affaiblis, le Mali, le Niger et la Mauritanie se retrouveraient pris en tenaille entre un Sahel sous tutelle russe et une Algérie livrée à elle-même.
En d’autres termes, l’effondrement de l’Algérie n’est pas une chute verticale, c’est une déflagration horizontale. Un trou noir qui aspire tout ce qui l’entoure, à commencer par ses voisins. Et si l’histoire n’est pas encore écrite, le temps, lui, presse.
Une sortie honorable est encore possible
Mais tous les scénarios ne sont pas tragiques. Il existe une issue : une sortie honorable, qui permette au régime de sauver la face et les meubles. Un scénario où, à défaut de gagner, l’Algérie n’aura pas tout perdu. Ce type de transition suppose une réinvention lucide, mais surtout, une main tendue.
C’est dans ce sens que l’appel récurrent de sa majesté le Roi du Maroc à la réouverture des frontières et à une normalisation sincère peut prendre tout son sens.
Non pas comme une faveur, mais comme une bouée historique offerte à un voisin fragilisé, comme cela fut dans le passé et dans l’intérêt de la région tout entière.
Et cette main tendue n’a rien d’utopique. Elle ouvre la voie à une relation gagnant-gagnant, fondée sur la complémentarité économique et le renforcement mutuel. Le Maroc perd chaque année près d’1% de PIB à cause du manque d’intégration régionale avec son voisin de l’Est. Ensemble, les deux pays représenteraient un marché intérieur de 80 millions d’habitants aujourd’hui, 120 millions à l’horizon 2050. Un espace économique connecté, au carrefour du monde et capable de peser dans les chaînes de valeur africaines, européennes, atlantiques et méditerranéennes.
Encore faut-il que l’orgueil ne l’emporte pas sur la raison. Et que les décideurs algériens sachent reconnaître le moment où l’histoire peut encore basculer du bon côté.
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