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Générer 120 milliards de recettes en devises, créer 80.000 emplois directs et 120.000 emplois indirects et attirer 17,5 millions de touristes d’ici 2026 sont les objectifs de la feuille de route stratégique du tourisme 2023-2026.
Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé, vendredi dernier à Rabat, la cérémonie de signature de la convention-cadre pour le déploiement de la feuille de route stratégique du tourisme 2023-2026. Une enveloppe budgétaire de 6,1 milliards de DH (MMDH) a été mobilisée pour la mise en place de cette stratégie.
Pour réaliser ces objectifs, le plan d’actions prévoit de transformer le secteur du tourisme en agissant sur tous les leviers essentiels, notamment en mettant en place une nouvelle logique de l’offre basée sur l’expérience client. Celle-ci sera structurée autour de neuf filières thématiques et cinq filières transverses. De plus, elle prévoit la mise en place d’un plan offensif pour doubler la capacité aérienne, en renforçant la promotion et le marketing et en accordant une importance particulière au digital.
La stratégie ambitionne aussi : de diversifier les produits d’animation culturelle et de loisirs, avec l’émergence d’un tissu de petites et moyennes entreprises (PME) dynamiques et modernes ; de mettre à niveau le parc hôtelier existant et la création de nouvelles capacités hôtelières ; de renforcer le capital humain, et ce, grâce à un cadre attractif de formation et de gestion des ressources humaines. Le but de ces mesures est d’améliorer la qualité du secteur et offrir de meilleures perspectives de carrière aux jeunes.
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Quid de la gouvernance ?
Pour réussir cette feuille de route et assurer sa bonne exécution, une nouvelle gouvernance a été mise en place. Il est important de créer une Commission nationale interministérielle du tourisme (CNIT), présidée par le chef du gouvernement et composée des parties signataires. En outre, elle recommande la création :
- de deux commissions nationales, la commission aérienne et la commission produit « offre/demande » ;
- de douze commissions de suivi des plans régionaux présidées par les walis de chaque région ;
- d’une structure d’animation centrale et des structures d’animation régionales, relais au niveau local ;
- de laboratoires d’impulsion institutionnalisant le dialogue entre le public et le privé, constitués chacun d’une équipe multidisciplinaire.
Par ailleurs, le chef du gouvernement a souligné les réalisations notables du secteur touristique au cours de l’année 2022, malgré les difficultés mondiales. Il a également évoqué l’engagement important du gouvernement, dont son plan d’urgence de deux milliards de DH, qui a soutenu les professionnels du tourisme et préservé leurs emplois pendant la crise.
La ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor, a rappelé que «grâce à la mobilisation générale de l’ensemble des acteurs et les actions offensives menées en matière d’aérien et de promotion, le Royaume a attiré environ 11 millions de touristes en 2022, soit un taux de récupération de 84% des arrivées de 2019, dépassant la moyenne mondiale de 63%. Le secteur a par ailleurs récupéré 116% des recettes de voyage en devises par rapport à 2019».
Enfin, la ministre a rappelé que la feuille de route devrait permettre un saut quantitatif et qualitatif garantissant une expérience client irréprochable, et de positionner la destination Maroc parmi les plus grandes mondialement.
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