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La Russie achève mardi 27 septembre l’organisation des référendums d’annexion dans quatre territoires totalement ou en partie sous son contrôle en Ukraine : Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijjia. Les autorités russes ont assuré que des «résultats provisoires» seraient annoncés au plus tôt mardi 27 septembre au soir ou dans les jours suivants.
Le président russe Vladimir Poutine a assuré mardi que les référendums visaient à «sauver les populations» résidant dans ces territoires. «Le sauvetage des populations sur tous ces territoires dans lesquels se tient ce référendum est (…) au centre de l’attention de notre société et de tout le pays», a déclaré Vladimir Poutine.
Si le «oui» l’emporte – ce qui, selon les experts, ne fait plus de doute –, le Parlement russe devra ensuite voter un texte formalisant l’intégration des quatre régions au territoire russe. Les agences de presse russes TASS et Ria Novosti, citant des sources parlementaires, ont rapporté qu’un traité pourrait être soumis à la Douma mardi soir, avant une adoption le lendemain lors d’une session extraordinaire.
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Le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, a affirmé vendredi qu’il «soutiendrait» l’intégration des territoires contrôlés par les prorusses à la Russie à l’issue du référendum. Le texte devra ensuite passer devant la chambre haute du Parlement, le Conseil de la Fédération. Une formalité qui pourrait être remplie mercredi ou jeudi, selon les agences russes.
Le président Vladimir Poutine pourrait prononcer un discours dès le 30 septembre pour annoncer formellement l’annexion des territoires ukrainiens, selon plusieurs agences russes. Certains médias évoquent un discours devant les parlementaires réunis au Kremlin, d’autres une allocution devant l’une des deux chambres du Parlement.
Le Kremlin a, de plus, argué que les référendums d’annexion auraient des «conséquences» profondes pour ces territoires, notamment sur le plan de leur sécurité. «Dans ces territoires, il y aura des changements cardinaux du point de vue juridique, du point de vue du droit international et du fait de toutes les conséquences respectives (des mesures prises) pour assurer la sécurité», a indiqué à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Tenus depuis vendredi, ces scrutins ont été dénoncés comme des «simulacres» sans valeur juridique par Kiev et ses alliés, qui ont promis une réponse forte en cas d’incorporation. Les pays du G7 ont juré de ne «jamais reconnaître» leurs résultats, tandis que Washington a promis une réplique «rapide et sévère» par la voie de sanctions économiques supplémentaires à ces annexions, qui suivent le schéma de celle de la Crimée en mars 2014. La Chine, partenaire le plus proche de Moscou, sans aller jusqu’à dénoncer les scrutins, a, elle aussi, appelé à respecter «l’intégrité territoriale de tous les pays».
De son côté, l’Union européenne considère que les référendums organisés en Ukraine sont «illégaux» et toutes les personnes qui ont participé à leur organisation seront sanctionnées, a affirmé mardi le porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. «Il y aura des conséquences pour toutes les personnes qui ont pris part à l’organisation de ces référendums illégaux et qui les ont soutenus», a déclaré le porte-parole Peter Stano.
Les ressortissants européens présentés par Moscou comme des «observateurs internationaux» de ces référendums d’annexion pourront également être sanctionnés, a précisé Peter Stano. «Chaque soutien à ces référendums illégaux est illégal. Tout dépend de l’implication dans ce soutien. Il appartiendra aux États membres de déterminer si les activités de ces personnes correspondent aux critères du régime de sanctions et s’il y a lieu de prendre des sanctions», a-t-il expliqué.
Si les référendums devaient aboutir à l’incorporation de ces territoires à la Russie, cela constituerait une escalade du conflit, d’autant que le président Vladimir Poutine a agité la menace de frappes nucléaires pour défendre ce qu’il considère comme étant son territoire.
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