Société civile : le scan du HCP
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La vitalité des institutions sans but lucratif (ISBL) a considérablement augmenté ces dernières années au Maroc, atteignant près de 187 834 entités actives en 2019, un bond significatif par rapport aux 44.771 unités recensées en 2007. Cela représente un taux de croissance annuel moyen de 12,7%, d’après les données du Haut-Commissariat au plan (HCP).
Selon les résultats d’une enquête nationale menée par le HCP en 2021/2022 pour l’exercice 2019, le taux d’activité des ISBL s’établit à environ 89% parmi les 210.000 unités répertoriées. L’enquête, portant sur un échantillon représentatif de 14 500 entités, couvre toutes les composantes de ce secteur et l’ensemble du territoire national.
En ramenant le nombre d’ISBL actives à la population marocaine de cette année-là, cela équivaut à un ratio de 528 ISBL pour 100.000 habitants, marquant une nette évolution par rapport aux 145 unités pour 100.000 habitants en 2007, avec une croissance annuelle moyenne de 11,4%.
Cette croissance s’accompagne d’une jeunesse relative dans ce secteur : plus de la moitié de ces institutions (54%) ont vu le jour entre 2011 et 2019, tandis que près de 8 sur 10 ont été créées depuis le lancement de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) en 2005.
Dans l’ensemble, l’âge moyen des ISBL au Maroc est passé de 7 ans en 2007 à 10 ans en 2019, avec un âge médian de 8 ans en 2019 comparé à 4 ans en 2007, selon les informations du HCP.
Ce secteur, souvent désigné comme la société civile, a pris une importance considérable dans la vie économique et sociale du pays, en se rapprochant des besoins et intérêts des citoyens dans divers domaines, notamment sociaux, culturels, éducatifs et philanthropiques, plutôt que de se concentrer sur les bénéfices financiers.
L’enquête repose sur le registre 2019 des ISBL du ministère de l’Intérieur, répertoriant 210 000 unités, servant de base pour construire l’échantillon de cette étude.
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