Temps de lecture : 3 minutes
SIAM 2023 : de retour pour la 15ᵉ édition !
Temps de lecture : 3 minutes

Temps de lecture : 3 minutes
Après 3 ans d’absence en raison des «considérations sanitaires liées à la Covid-19», le Salon International de l’Agriculture se tient depuis le 2 jusqu’au 7 mai à l’école d’horticulture du parc Benhlima à Meknès. Cette année, pas d’inauguration royale ni princière, en raison d’un changement de planning à la dernière minute. Cela dit, le chef du gouvernement, Azziz Akhennouch, habitué des lieux et de l’ambiance, s’est chargé d’ouvrir le bal, pour les professionnels et les médias d’abord, et en compagnie notamment du ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, ainsi que de Faouzi Lakjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget.
Tous sont rassemblés autour du thème de la souveraineté alimentaire et invitent l’ensemble des participants à faire de même, entre deux rencontres B2B, compte tenu du contexte économique, environnemental et social que traverse, non seulement, le pays, mais le monde entier.
Lire aussi : SIAM : le grand retour du Pavillon France
Des chiffres à la hausse
Côté organisation, les 18 ha du Salon s’apprêtent à accueillir 1.400 exposants et 65 pays participants, mais surtout entre 900.000 et 1 million de visiteurs, contre les 850.000 de l’édition précédente (2019). Sans oublier le pays à l’honneur, le Royaume-Uni, successeur de la Suisse, invitée en 2019. Également au menu, près de 40 conférences autour de la thématique principale, avec une soixantaine de conventions à signer, notamment avec le Royaume-Uni. La délégation anglaise est présente au Salon avec un contingent d’entreprises regroupant plusieurs secteurs d’activités, dans l’optique de renforcer le partenariat «gagnant-gagnant», balisé par les différents accords d’association précédemment conclus entre les deux pays. À noter que le Maroc est devenu en 2022 le premier fournisseur de tomates outre-Manche, avec une augmentation de 15% de ses exportations.
Lire aussi : SIAM : grand retour du carrefour des agriculteurs
Un programme varié
L’autre chiffre à retenir, celui des pôles du Salon au nombre de 10. Cela va du Pôle Régions, au Pôle Élevage, en passant par l’agro-fourniture, ou le Machinisme. Par exemple, le Pôle Régions, où la déclinaison territoriale du Plan Maroc Vert, invite à la découverte des différentes régions du pays, des produits et du savoir-faire, mais aussi des politiques agricoles ou encore des spécificités géo-climatiques. Les défis environnementaux seront, eux, traités au sein du Pôle Nature et vie, avec d’autres questions d’ordre écologique, énergétique et sur le développement durable. Et pour tout savoir sur les opportunités et autres nouveautés en matière d’agriculture mondiale, direction le Pôle International, qui regroupe les entreprises du secteur agricole, les organismes internationaux et les représentants de différentes ambassades.
Par Ghassan Sabwat pour LeBrief.ma
Temps de lecture : 3 minutes
![]() |
|
Maroc-Afrique : éclairages et perspectives d’un co-développement régional |
Ce Policy Paper, fruit du travail analytique des professeurs de l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS), explore les différentes facettes de l’engagement économique d… |
![]() |
|
Rapport du CESE : un Maroc en mutation sous l’impact de crises multiples |
L’année 2022 était difficile pour un Maroc confronté à une série de défis économiques, sociaux et environnementaux dans un contexte mondial en mutation rapide. Le Rapport Annuel du… |
![]() |
|
Stress hydrique : le spectre d’une nouvelle année sèche |
Le Maroc peine à surmonter les ravages du changement climatique. Les agriculteurs s’inquiètent d’une nouvelle saison sèche. Leur espoir renaissant après les pluies bienfaitrices d’… |
![]() |
|
CFG Bank : un nouveau chapitre pour le marché boursier marocain |
Depuis sa fondation, CFG Bank a marqué le secteur financier marocain par sa transformation d'une banque d'affaires spécialisée en une banque universelle polyvalente. Cette évolutio… |
![]() |
|
Conjoncture : les agrégats économiques au scanner de la DEPF |
La Direction des études et des prévisions financières (DEPF) rattachée au ministère de l'Économie et des Finances (MEF) a publié sa dernière note de conjoncture pour le mois de nov… |
![]() |
|
HCP : ralentissement du taux d’inflation en octobre |
L'Indice des prix à la consommation (IPC), calculé par le Haut-Commissariat au plan (HCP) en octobre 2023 a révélé une série de tendances économiques remarquables. D'une part, une… |
![]() |
|
Au-delà de la dette : le Maroc et la quête d’une croissance durable |
La crise sanitaire mondiale a laissé des cicatrices profondes sur les économies à travers le globe, et le Maroc n’a pas été épargné. La pandémie de la Covid-19, qui a secoué les fo… |
![]() |
|
MEDays 2023 : réflexions et perspectives pour un futur prospère |
La 15ᵉ édition du Forum MEDays a pris fin le week-end dernier, laissant une empreinte significative dans le domaine de la coopération et du développement continental. Cette édition… |
CALCUL D’EPICIER.
Je n’accorde aucune confiance à la ‘’Generation Green’’ et encore moins à l’affiramtion d’akhnnouch qui prétend ‘’attacher une importance particulière à la sécurité alimentaire face aux risques mondiaux’’ à moins que le chef du gouvernement impose un QUOTA égal à la consommation marocaine de toutes sortes de légumes et de fruits à commercialiser à l’intérieur du pays, et seul le surplus sera exporté.
Le salaire minimum net au Maroc est égal à : 2770 dirhams.
Le salaire minimum net en Espagne est égal à : 13023 dirhams.
Un marocain achète 1 kilo de pommes de terre pour : 8 dirhams.
Un Espagnol achète 1 kilo de pommes de terre pour : 7 dirhams au lieu de l’acheter pour : 8 x 13023/2770 = 37,60 dirhams.
Un marocain achète 1 kilo de tomates pour 10 dirhams.
Un Espagnol achète 1 kilo de pommes de terre pour : 18 dirhams au lieu de l’acheter pour 10 x 13023/2770 = 47,00 dirhams
Un marocain achète 1 kilo d’oignons pour 10 dirhams.
L’espagnol achète 1 kilo d’oignon pour : 14 dirhams au lieu de l’acheter pour 10 x 13023/2770 = 47,00 dirhams.
Si, après la Providence Divine, l’Institution Royale nous sécurise contre la peur, le gouvernement d’Akhannoush ne nous protège pas de la faim. Rappelez-vous ce que nous avons souffert avant et pendant le Ramadan (*).
Les Européens profitent de notre eau, que nous exportons, mais plutôt le gouvernement la leur exporte conditionnée et emballée dans nos légumes et nos fruits ! Et que faisons-nous pendant ce temps ? Simple ; très très simple : Nous souffrons de la sécheresse. Quel drame !!
Ce qui s’applique aux légumes et aux fruits s’applique également à tous les types de poissons. Je ne demande pas l’aumône, mais je demande un quota égal au montant de la consommation interne à commercialiser à l’intérieur du pays et le surplus à exporter. Nous souffrons d’un manque de protéines dont d’autres profitent aux prix les plus vils.
Qui a dit que le calcul d’épicier est rétrograde ? Et pourtant, ce même calcul nous montre que les européens paient nos fruits, nos légumes et nos poissons moins chers que nous !!
(*) : ( »لِإِيلافِ قُرَيْشٍ، إِيلافِهِمْ رِحْلَةَ الشِّتَاءِ وَالصَّيْفِ ؛ فَلْيَعْبُدُوا رَبَّ هَذَا الْبَيْتِ الَّذِي أَطْعَمَهُم مِّن جُوعٍ وَآمَنَهُم مِّنْ خَوْفٍ » ـــ صدق الله العظيم)