Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
La presse marocaine manque de pluralité et ne reflète pas la diversité des opinions politiques du pays, selon le dernier rapport publié par Reporters sans frontières (RSF). Les médias et les journalistes indépendants font face à des pressions importantes, avec un droit à l’information étouffé par une puissante machine de propagande et de désinformation qui sert l’agenda politique des proches du pouvoir. Le dernier support indépendant du Maroc, le quotidien Akhbar Al Yawm, a cessé de paraître en avril 2021, face aux pressions.
La principale source d’information pour la population vient désormais des réseaux sociaux et des sites en ligne. Pour cause : le Parti de la justice et du développement (PJD), qui était au pouvoir depuis 2011, qui a perdu les élections législatives de 2021. C’est le Rassemblement national des indépendants (RNI) qui a pris sa place. Aziz Akhannouch, chef de gouvernement, RNIste, multiplie de son côté les pressions et les plaintes contre les journalistes qui se montrent critiques envers lui ou son action.
La censure
De plus, les journalistes marocains sont entravés par de nombreuses lignes rouges implicitement fixées par le Royaume. Il s’agit de la question du Sahara, la monarchie, la corruption et l’islam, auxquelles se sont ajoutées la gestion de la pandémie de Covid-19, la répression des manifestations et les services de sécurité.
Par ailleurs, bien que la Constitution marocaine garantisse la liberté d’expression et le droit à l’information, ainsi que l’interdiction de toute censure préalable, la faible indépendance de la justice, la multiplication des poursuites contre les journalistes et le manque de garanties légales pour la liberté d’expression et de la presse poussent les professionnels à l’autocensure. Même si un nouveau Code de la presse a été adopté en juillet 2016 supprimant les peines de prison pour les délits de presse, une publication jugée critique peut faire l’objet de poursuites judiciaires en s’appuyant sur le Code pénal.
La crise économique
Les journalistes opèrent également dans un contexte économique difficile, où les médias ne parviennent pas à attirer les annonceurs et où les organes de presse indépendants, qui deviennent de plus en plus rares, peinent à avoir une stabilité financière leur permettant de se développer. Les médias fidèles au pouvoir bénéficient de modèles plus stables grâce à des ressources financières plus accessibles.
Les arrestations sans mandat et les détentions provisoires prolongées sont courantes au Maroc, avec des affaires de mœurs telles que des accusations de viol, de traite d’êtres humains, d’adultère et de pratique d’avortement illégal qui touchent les journalistes indépendants. Les procès qui s’ensuivent sont souvent accompagnés de campagnes de calomnie orchestrées par les médias proches des autorités. En 2020, 110 journalistes ont saisi le Conseil national de la presse (CNP) pour qu’il prenne des sanctions disciplinaires contre les médias de diffamation.
Temps de lecture : 3 minutes
Maroc Rallye Équestre 2024 : un rendez-vous pour le amateurs d’équitation et de natureLe Maroc Rallye Équestre 2024 (MRE) s'annonce comme une aventure inoubliable pour les passionnés d’équitation et les amoureux de la nature. … |
33e Sommet arabe : arrivée d’Akhannouch à Manama pour représenter le RoiLe chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, est arrivé mercredi à Manama pour représenter le roi Mohammed VI aux travaux de la 33e session du … |
Nizar Baraka : 340 points noirs identifiés sur les routes nationalesLors d'une réponse à une question orale à la Chambre des conseillers, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a révélé que le… |
Arrondissement de Mers Sultan : Touimi Benjelloun remplace BoudrikaCe mercredi, Mohamed Touimi Benjelloun du Parti authenticité et modernité (PAM) a été élu président du conseil de l’arrondissement de Mers S… |
FAR : le prince héritier Moulay El Hassan préside le déjeuner offert par le RoiSur ordre du roi Mohammed VI, Chef Suprême et Chef d’Etat-Major Général des Forces Armées Royales, le prince héritier Moulay El Hassan a pré… |
«Le Maroc ne peut faire face à Facebook et Tiktok», reconnait le ministre de la JusticeLa député du RNI, Bahija Simou a soulevé les dérapages sur les réseaux sociaux lors de la séance hebdomadaire des questions orales. Elle a m… |
Le Maroc réitère son soutien à la cause palestinienneLe ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a rencontré ce mardi à Manama le premier ministre palestinien, Mohamad Mustafa, pour di… |
Chambre des représentants : Chakib Benmoussa explique les suspensions d’enseignantsLors d'une séance à la Chambre des représentants ce lundi, le ministre de l'Éducation, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, a abo… |