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Dans une réunion cruciale à Rabat, les partis de la majorité gouvernementale ont abordé la problématique du statut unifié des enseignants. Une question qui a récemment suscité des grèves et des tensions. La réunion, axée sur la concertation politique, a vu la participation des leaders du RNI, Istiqlal et PAM.
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Solutions proposées aux enseignants
Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, a appelé les enseignants à mettre fin aux grèves. En parallèle, il a promis des solutions via le dialogue avec les syndicats du secteur. Toutefois, il a souligné l’importance de la réforme salariale dans le cadre du statut unifié, y compris la création d’un grade d’excellence avec une augmentation de salaire significative.
Soutien unanime au statut unifié
Par ailleurs, le secrétaire général de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a insisté sur la nécessité de poursuivre la réforme de l’éducation. Selon lui, l’objectif premier est d’assurer un enseignement de qualité aux enfants marocains. Et ce, tout en plaçant l’intérêt des élèves au premier plan.
En outre, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a encouragé l’adhésion à la réforme. Il a souligné l’importance du dialogue pour surmonter les désaccords actuels.
De son côté, Abdellatif Ouahbi, du PAM et ministre de la Justice, a pris une position plus ferme. Il a insisté sur les efforts du ministre de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa, dans la conduite des négociations avec les enseignants. Et il a tenu à rappeler l’investissement de neuf milliards de DH dans le nouveau statut unifié.
Enfin, cette réunion était une occasion pour la majorité de réaffirmer son soutien à Benmoussa et à la réforme en cours, tout en s’engageant à améliorer le statut dans le cadre d’un compromis.
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