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Le mois de mars dernier a marqué le dixième mois consécutif à établir un nouveau record mondial de chaleur, avec une augmentation des températures de 1,58°C par rapport au XIXe siècle, selon les données de l’observatoire Copernicus. Cette tendance inquiétante se poursuit alors que les catastrophes naturelles se multiplient en raison du réchauffement climatique causé par les activités humaines, soulignant ainsi l’urgence d’agir. Les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés, témoignant d’une augmentation alarmante par rapport à l’ère préindustrielle.
En mars 2024, l’observatoire Copernicus a relevé une température moyenne de 14,14°C à la surface de la terre, dépassant de 0,73°C la moyenne des mois de mars de 1991 à 2020, et de 1,68°C la moyenne de la période préindustrielle de 1850 à 1900. Parallèlement à cette hausse des températures terrestres, les océans ont également atteint un niveau record de chaleur, avec une moyenne de 21,07°C à leur surface, mettant en péril la vie marine et aggravant les conditions météorologiques instables.
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Pléthore de conséquences
Samantha Burgess, directrice de l’observatoire, a qualifié cette situation d' »incroyablement inhabituelle« , soulignant les effets néfastes sur la vie marine et l’augmentation de l’humidité dans l’atmosphère. De plus, cela entrave l’absorption des émissions de gaz à effet de serre dans les océans et réduit l’efficacité des puits de carbone, qui sont essentiels pour absorber l’excès d’énergie provenant de l’activité humaine.
Cette augmentation des températures a également des conséquences graves sur les conditions météorologiques, favorisant l’intensification des événements météorologiques extrêmes tels que les périodes de sécheresse, les inondations et les incendies. Des régions telles que le Vietnam, la province de Catalogne en Espagne et l’Afrique australe, notamment le Zimbabwe, font face à des pénuries d’eau graves menaçant la vie de 2,7 millions de personnes par la famine. En revanche, des pays comme la Russie, la France et le Brésil ont été frappés par des inondations dévastatrices.
Les scientifiques s’accordent pour dire que l’augmentation des températures accentue l’évapotranspiration et augmente l’humidité potentielle de l’air, ce qui intensifie la fréquence et la sévérité des précipitations. Face à cette crise climatique mondiale, il est impératif que l’humanité prenne des mesures significatives pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets néfastes du changement climatique.
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